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Implication réglementaire et pratique du Médecin Généraliste dans le cadre de l'Hospitalisation à Domicile : étude rétrospective de l'activité de l'HAD de Saint Malo–Dinan sur l'année 2015 (General practitioner practice and regulatory implication in home care context : retrospective study of home care activity in Saint Malo – Dinan over 2015) | ||
Perron, Laetitia - (2017-06-01) / Universite de Rennes 1 - Implication réglementaire et pratique du Médecin Généraliste dans le cadre de l'Hospitalisation à Domicile : étude rétrospective de l'activité de l'HAD de Saint Malo–Dinan sur l'année 2015 Langue : Français Directeur de thèse: Hoarau, Jean Michel Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : HAD, Médecins Généralistes, Coordination médicale, Continuité des soins, Hospitalisation à domicile, Continuité des soins, Médecins généralistes, Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé Résumé : Contexte : Les prises en chAarge de patients en hospitalisation à domicile (HAD) ont augmenté en France en 2015, 31 % des patients venaient directement du domicile. Le médecin traitant devrait en être le pivot selon les textes réglementaires. Objectif : L'objectif principal était d'évaluer le rôle du médecin généraliste lors d'une prise en charge d'un patient en HAD. L'objectif secondaire était de rechercher le ressenti et son implication. Méthodes : Cette étude était épidémiologique et descriptive. Elle a été effectuée sur l'année 2015 sur le Territoire de l'HAD Saint-Malo Dinan. Les informations du logiciel médical de l'HAD ont été exploitées. Une revue des dossiers n’ayant pas aboutis à une prise en charge a été effectuée. Un questionnaire a été adressé aux médecins généralistes ayant coopérés avec l'HAD. Résultats : 49 dossiers proposés à l'admission par le médecin généraliste ont été inclus. 38 dossiers (78%) remplissaient les critères de jugement avec la présence d’ordonnances du médecin généraliste et une coordination médicale durant le séjour. A noter que 30 dossiers proposés par les médecins généralistes n’ont pas abouti à une prise en charge en HAD. Pour 37% (n=11), le mode de prise en charge était non conforme et pour 33% (n = 10) un décès était survenu avant l’admission. Pour l'enquête, 50 praticiens (32%) ont participé au questionnaire. 14 généralistes (28%) disaient n’être pas consulté avant l’entrée de leur patient et 34 médecins (68%) n’avoir pas participé à l’élaboration du projet thérapeutique. 31 praticiens (62%) considéraient leur rôle de prescripteur comme actif. Leur ressenti comme médecin pivot était évalué en moyenne à 3,22 sur une échelle de un à cinq. Au total, 21 médecins généralistes (60%) étaient satisfaits de leur collaboration avec l’HAD. Conclusion : Ce travail montre les limites d'implication du médecin généraliste au sein de l’HAD. L’interface médecin traitant et médecin coordonnateur en HAD pourrait s’améliorer pour retrouver une pratique collégiale de l’exercice centré autour du patient. Résumé (anglais) : Context : The number of home treated patients increased in 2015. 31% of the patients came directly from home. According to regulatory texts, the GP should be the central person in the process. Objectives : The main objective was to assess the role of the GP in home care (HAD). The second objective was to evaluate their implication and perception. Methods : This was an epidemiological and descriptive study, carried out over 2015 in Saint Malo Dinan area. Data from the HAD medical software were used and the cases that did not lead to care were listed. Doctors who cooperated with the HAD filled up a questionnaire. Results : 49 files suggested by doctors were included at the beginning. 38 files (78%) fulfilled the judgement criterion: home care prescribed by the GP, and a medical coordination during the stay. 30 patients suggested by GPs did not lead to home care. The care of 37% (n=11) of the patients was not in accordance with the procedure and 33% (n=10) died before admission. 50 doctors (32%) replied to the questionnaire for the enquiry. 14 of them (28%) said they had not been consulted before the entry of their patients. 34 (68%) were not implicated in the making of the therapeutical project. 31 (62%) thought they had an active role in the prescription. They rated their role as central with an average of 3,3 out of 5. Overall, 21 GPs (60%) were satisfied with their collaboration with the HAD. Conclusion : This work shows the limits of the GP implication in a home care context. The communication between the general practitioner and the HAD coordinator should be improved for a more collegial practice around the patient. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-9567 |
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