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Prise en charge ambulatoire des chutes du sujet âgé : une évaluation des pratiques professionnelles aux urgences de l'hôpital de Saint-Brieuc (Assessment and management of falls in older people : a clinical audit at Saint-Brieuc's emergency department) | ||
Retoux-Michel, Sophie - (2017-04-07) / Universite de Rennes 1 - Prise en charge ambulatoire des chutes du sujet âgé : une évaluation des pratiques professionnelles aux urgences de l'hôpital de Saint-Brieuc Langue : Français Directeur de thèse: Geffroy, Sylvain Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Chute, chute accidentelle, Personnes âgées, Evaluation des pratiques professionnelles, audit clinique ciblé, Urgences., Chutes chez la personne âgée, Soins médicaux--Évaluation, Soins médicaux ambulatoires Résumé : Les chutes représentent un enjeu majeur de santé publique : un tiers des personnes ≥ 65 ans chutent au moins une fois dans l’année, et plus de la moitié d’entre elles récidivent dans cette même année. La morbi-mortalité est lourde, tant sur le plan physique que psychologique. Un bilan étiologique complet est rarement effectué malgré l’existence de recommandations en ce sens. L’objectif principal de notre étude est de réaliser une évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge ambulatoire des chutes du sujet âgé au sein d’un service d’urgences, et d’en mesurer les effets. L’objectif secondaire est d’évaluer l’intérêt et les limites d’une telle méthode dans l’amélioration du diagnostic et du traitement des chutes de la personne âgée. Nous avons réalisé une étude quasi-expérimentale du type avant-après, selon la méthode de l’audit clinique ciblé, entre janvier et juillet 2016 au sein des urgences de l’hôpital de Saint-Brieuc. Pendant un mois, nous avons inclus rétrospectivement, via les dossiers médicaux informatisés, tous les patients ≥ 65 ans passés aux urgences dans un contexte de chute, et rentrés à domicile le jour même. La prise en charge de ces patients a été évaluée selon 35 critères, déterminés à partir des recommandations professionnelles. Le recueil de données était fait grâce aux dossiers médicaux informatisés et complété par un questionnaire aux médecins traitants concernés. Nous avons analysés les écarts entre pratique réelle et recommandée, mis en place des actions d’amélioration pour les corriger, puis réévalué et comparé les résultats. Respectivement 115 puis 113 patients ont été inclus. Sept critères sur les 31 évalués aux deux tours (23%) ont significativement augmentés entre les deux tours : « connaissance du traitement » (59 à 78%, p=0,002), « examen cardio-pulmonaire » (27 à 42%, p=0,014), « réalisation d’un ECG » (17 à 24%, p=0,0006), « évaluation des fonctions supérieures » (25 à 39%, p=0,026), « prise de température » (45 à 66%, p=0,001), « évaluation de l’environnement » (43 à 58%, p=0,024), et « recherche d’une station au sol prolongée ou d’une incapacité à se relever seul(e) » (15 à 32%, p=0,002). Les 24 autres critères d’évaluation n’ont pas évolué de manière significative entre les 2 tours : onze (35%) ont augmentés entre 5 et 11% et treize (42%) sont restés stables ou ont légèrement diminué. Les effets de notre audit clinique ciblé sont bien réels pour un cinquième des critères, ce qui est encourageant, même si pour le reste, ils demeurent restreints. En raison des contraintes de faisabilité et de temps inhérentes à un service d’urgences, l’application d’un tel protocole gériatrique y semble limitée. Deux perspectives paraissent se dégager : optimiser l’évaluation pour un repérage des patients les plus à risque devant bénéficier d’une évaluation approfondie; et renforcer la coordination avec la médecine générale et la gériatrie pour améliorer le traitement des facteurs de risque. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-9403 |
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