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Etat des lieux des pratiques des médecins généralistes de Vendée, quant à l’exposition à la télévision et vidéos, des enfants et adolescents de 0 à 18 ans (Picture of the statu quo of general practitioners'medical practice in Vendée regarding the media exposure of children and teenagers from 0 to 18 years old) | ||
Poulain, Johann - (2017-02-06) / Universite de Rennes 1 - Etat des lieux des pratiques des médecins généralistes de Vendée, quant à l’exposition à la télévision et vidéos, des enfants et adolescents de 0 à 18 ans Langue : Français Directeur de thèse: Tripodi, Dominique Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Télévision, vidéos, enfance, pratiques des médecins généralistes, prévention., Enfants -- Développement, Télévision et enfants, Jeux vidéo, Prévention, Médecine--Pratique Résumé : Introduction : Les écrans sont apparus au XXème siècle. De tous, la télévision est celui qui est le plus regardé et qui concerne l’ensemble de la population. Son exposition, initiée par les parents, dès le plus jeune âge, peut avoir des conséquences sur la santé. Nous avons réalisé une étude d’état des lieux des pratiques dans les cabinets de soins primaires. Méthode : Une étude a été menée via un questionnaire anonyme auprès des médecins généralistes, choisis par tirage au sort et acceptant l’étude, en Vendée, de Mai à Octobre 2015. Résultats : 105 médecins ont accepté de participer. Ils étaient 17 % à parler souvent de la télévision aux enfants et 25 % à le faire spontanément. Les femmes en parlaient plus souvent que les hommes (p=0,003). Les situations cliniques, devant lesquelles les médecins en parlaient le plus, étaient les troubles du sommeil, le surpoids et les troubles du comportement. Les limites à une meilleure prévention dans ce domaine évoquées par les médecins étaient le manque de temps, le manque d’outils de prévention et l’absence de formation. La principale recommandation des médecins était de définir une limite de durée d’exposition. Concernant l’équipement de la salle d’attente, 4 % possédaient des affiches ou dépliants sur le sujet, 20 % en avaient connaissance et 81 % souhaitaient en recevoir. 75 % des médecins se disaient prêts à modifier leurs pratiques, à en parler spontanément ou à l’occasion de symptômes. Conclusion : Les résultats de cette étude sont significatifs d’un manque en matière de prévention et peuvent être considérés comme un signal d’alarme. Cependant les médecins semblent prêts à modifier leurs pratiques. La féminisation et le rajeunissement de la population de médecins peuvent être des éléments favorisant cette prévention, tout comme l’émergence de nombreuses recommandations. Cette étude appelle à d’autres travaux à l’échelle nationale ou auprès des pédiatres. De même, il serait intéressant de se pencher sur les nouveaux supports numériques. Résumé (anglais) : Introduction : The television and the screens appeared in the twentieth century. The television is the screen which is the most watched and all the population is exposed to it. This media exposure from very early ages initiated by parents may have consequences for human health. It appeared necessary to review the present state of the medical practice. Method : A study was led in Vendée from May to December 2015 among general practitioners. An anonymous questionnaire was submitted to 105 doctors interviewed by drawing lots. Results : 17 % of doctors often spoke about television to children and 25 % could speak about it spontaneously. Women would speak about it more often than men (p<0,003). Sleeping disorders, overweight, behavioural problems were the main clinical cases that made doctors talk about it. The limits to a better prevention in this field given by doctors were a lack of time, of prevention tools and the absence of training. The main recommendation of doctors was to define a limit to the duration of this exposure. Regarding the equipment of the waiting room, 4 % had posters or leaflets about this topic, 20 % knew about it and 81 % wished to receive some. 75 % of them said they were ready to modify their practice, to talk about it spontaneously or in case of symptoms. Conclusion : The results of this study show a lack of prevention and can be considered as an alarm. However doctors seem to change their practice. The feminization and the fact that the population of doctors is getting younger may favour the prevention as well as the emergence of numerous recommendations. This study should lead to other works on a national scale or with paediatricians. Furthermore, it would be interesting to study the new digital supports. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-9207 |
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