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Exposition prénatale aux insecticides organophosphorés et manifestations respiratoires et allergiques chez l’enfant avant 2ans dans la cohorte PELAGIE (Prenatal exposure to Organophosphate Pesticides and infant respiratory and allergic outcomes in the PELAGIE cohort) | ||
Vieille, Quentin - (2016-06-07) / Universite de Rennes 1 - Exposition prénatale aux insecticides organophosphorés et manifestations respiratoires et allergiques chez l’enfant avant 2ans dans la cohorte PELAGIE Langue : Anglais Directeur de thèse: Pelé, Fabienne Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Pesticides organophosphorés, exposition prénatale, infections respiratoires, allergie, eczéma, allergie alimentaire, enfant., Insecticides organophosphorés, Allergie chez l'enfant, Appareil respiratoire--Infections, Foetus, Maladies de l'environnement Résumé : Introduction : Les systèmes respiratoire et immunitaire en développement (en particulier pendant la vie intra-utérine) sont très sensibles à l’environnement. Des perturbations mineures pendant cette phase peuvent induire chez le nourrisson une résistance diminuée aux maladies infectieuses, des maladies allergiques ou de l’asthme, pathologies particulièrement fréquentes en médecine générale. Des recherches épidémiologiques mettent en évidence que les insecticides organophosphorés (OPs), très présents dans nos environnements, pourraient être toxiques pour ces systèmes. Ainsi cette étude vise à estimer l’effet de l’exposition prénatale aux OPs sur la survenue de manifestations respiratoires ou allergiques du jeune enfant. Méthodes : Ce travail, basé sur la cohorte PELAGIE, inclut 256 couples mère-enfant. L’exposition prénatale aux OPs a été estimée par la mesure des concentrations en diéthyl- (DEP) et diméthyl- (DMP) phosphates (métabolites des OPs), dans les urines maternelles en début de grossesse. Les concentrations en DMP et DEP étaient classées en haute, moyenne ou faible selon les terciles. Les manifestations cliniques - sifflements, nombre de bronchiolite/bronchite, allergie alimentaire, eczéma et rhinite – étaient recueillies par questionnaires adressés aux familles aux 2 ans de l’enfant. Les associations ont été estimées par régression logistique multivariée. Résultats : De plus hauts niveaux urinaires en DMP étaient associés à une augmentation du risque de manifester 1 à 2 épisodes de bronchiolite/bronchite, avec une relation dose-réponse (p de tendance = 0,01). Les sifflements ont par contre semblé moins fréquents parmi le tercile moyennement exposées par rapport aux non-exposées (p-value = 0,02). Il n’existait pas d’association avec les DEP, ni avec les autres manifestations cliniques. Discussion : Ces résultats sont en partie cohérents avec les précédentes études, suggérant une influence de l’exposition prénatale aux OPs sur le développement immunitaire et respiratoire. Le mécanisme de toxicité potentielle des OPs n’est pas clairement établi et nécessitera d’autres études spécifiques. Résumé (anglais) : Introduction: The prenatal period is an important window of vulnerability for the developing immune and respiratory systems. Slight environmental perturbations during this period may induce several diseases. In infancy, these diseases include decreased resistance to infectious diseases, hypersensitivity reactions or asthma. The immune and respiratory systems are both sensitive to developmental exposure to chemicals such as organophosphate pesticides (OPs). This study aimed at exploring the effect of prenatal exposure to OPs on respiratory and immunological health in infants. Methods: This study is based on the PELAGIE cohort which included 256 mother-child pairs. Dimethyl (DMP) and diethyl phosphates (DEP), nonspecific OP metabolites, were quantified in maternal urine collected at the beginning of pregnancy and disease outcomes were recorded for the first two years of child life. Maternal DMP and DEP urinary levels were categorized as low, medium or high. Outcomes – bronchiolitis/bronchitis, wheezing, eczema, rhinitis and food allergy - were assessed by self-administered questionnaire at age two. Associations between exposures and outcomes were estimated by logistic regression models, adjusting for potential confounders. Results: High DMP metabolite levels in maternal urine were associated with an increased risk of occurrence of 1 or 2 bronchiolitis/bronchitis episodes with a dose-response relationship (p-trend=0.01) while no association was observed with the occurrence of three or more bronchiolitis/bronchitis episodes. Medium DMP metabolite levels were negatively associated with wheezing (p-value=0.02). No association with DMP levels was observed for the three other outcomes. No association was observed between DEP urinary levels and any disease outcomes. Conclusions: Two previous epidemiological studies identified higher risks of recurrent otitis media in infants, and respiratory symptoms around 6 years of age, associated with pregnant maternal urinary OP metabolites levels. Our results complete those observations suggesting a potential developmental effect of prenatal OP exposure on respiratory and immunological health. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-8129 |
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