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Facteurs inflammatoires et cognitifs prédictifs d’une évolution péjorative de la dépression à six mois (Inflammatory and neuropsychological factors predictive of a worsening evolution of depression at 6 months) | ||
Lucas, Anne-Charlotte - (2024-10-03) / Universite de Rennes - Facteurs inflammatoires et cognitifs prédictifs d’une évolution péjorative de la dépression à six mois Langue : Français Directeur de thèse: Batail, Jean-Marie Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Dépression résistante, facteurs prédictifs inflammatoires et neuropsychologiques, Dépression résistante, Protéine C réactive , Facteurs de risque, Troubles de la cognition Résumé : Contexte : Le trouble dépressif majeur (TDM) est une condition complexe influencée par divers facteurs psychologiques, neurobiologiques et immunologiques. Des études récentes ont mis en lumière le rôle de l'inflammation systémique, en particulier de la protéine C-réactive (CRP), dans la physiopathologie du TDM et son association avec les déficits cognitifs. Objectif: Ce travail vise à étudier les interactions entre les marqueurs inflammatoires, en particulier la CRP, et les fonctions neuropsychologiques associées à la dépression et plus spécifiquement à la dépression résistante au traitement, afin de mieux comprendre leur rôle dans la progression du TDM. Méthode: Une étude de cohorte prospective a été menée auprès de patients diagnostiqués avec un TDM. Des données sociodémographiques, cliniques, cognitives et biologiques ont été collectées au début de l'étude (M0). Des données cliniques et cognitives ont été recueillies à six mois (M6). La sélection des variables s'est appuyée sur une régression élastique et une analyse multivariée pour explorer la valeur prédictive des niveaux de CRP. Résultats : Notre modèle de régression élastique a sélectionné trois prédicteurs du changement de sévérité de la dépression entre le début de l'étude (fluence d'animaux, TMT-A, WSCT) et six mois. De plus, les interactions entre des niveaux élevés de CRP et 1/ l'indice d'interférence (valeur t = 2,26, p = 0,029), indicateur de flexibilité cognitive, et marginalement 2/ l'interférence de Stroop de base (valeur t = 1,98, p = 0,054), ont été identifiées comme prédicteurs du changement de dépression. Ces interactions étaient associées à une plus grande sévérité des symptômes dépressifs à M6, en particulier ceux reflétés par l'indice d'interférence, entraînant un pronostic défavorable. Conclusion : Notre étude met en évidence un état de vulnérabilité caractérisé par une activation inflammatoire et un déficit de flexibilité cognitive comme prédicteurs de la progression de la dépression sur une période de six mois. Nos résultats suggèrent que des interventions thérapeutiques ciblant ces déficits cognitifs pourraient aider à atténuer les effets négatifs de cette interaction. L'intégration de ces mesures dans la pratique clinique pourrait améliorer la prédiction des résultats dépressifs et informer des approches thérapeutiques plus personnalisées. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-20491 |
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