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Étude de l’impact de la mise en place du Flex-Office dans une entreprise rennaise, sur le travail, l’activité et la santé des salariés (Study of the impact of the implementation of Flex-Office in a Rennes company, on the work, activity and health of employees) | ||
Baron-Latouche, Pauline - (2023-10-16) / Universite de Rennes - Étude de l’impact de la mise en place du Flex-Office dans une entreprise rennaise, sur le travail, l’activité et la santé des salariés Langue : Français Directeur de thèse: Barel, Anne-Laure Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : flex-office, bureau flexible, Travail de bureau, Bureaux -- Aménagement, Conditions de travail , Flexibilité du travail, Organisation du travail, Milieu de travail, Travail -- Aspect psychologique Résumé : Introduction : Dès 2015, une entreprise tertiaire a engagé des réflexions sur une réorganisation globale dans un contexte de croissance des effectifs, d’expérience favorable du télétravail et de volonté d’amélioration des conditions de travail. Le flex-office a été testé puis validé par un groupe projet. Des travaux d’agrandissement et de rénovation des locaux ont permis de créer différents espaces de travail. Un accompagnement ergonomique a été mis en place afin de guider l’entreprise dans le choix du matériel. Cependant, ni notre expérience, ni la littérature médicale ne nous permettaient d’anticiper les impacts de cette organisation novatrice sur le travail et la santé. Matériel et méthode : Une étude monocentrique avec une méthode descriptive en deux phases a été construite. Au cours de la première phase, les salariés des 5 étages ont été interrogés successivement par un questionnaire informatique anonymisé co-construit par le COPIL, envoyé 5 mois et demi après leur installation, basé sur le questionnaire SATIN de l’INRS et les interrogeant sur leur usage et perception des espaces de travail, leur utilisation des postes de travail, l’impact du flex-office sur leur activité et leur santé. Les réponses étaient stockées par l’ORS Bretagne et analysées conjointement avec le SPST à l’aide d’une analyse descriptive, bivariée, et multivariée par une régression logistique ordinale. Résultats : 232 personnes ont répondu (taux de réponse 93.5%) ; 169 questionnaires ont été retenus après application des critères de sélection (taux de participation de 68.7%) La majorité des salariés est satisfaite du flex-office (73%) et des différents espaces de travail, trouve une place disponible (78%) dans un délai satisfaisant sans recours à une stratégie, règle toujours ou souvent son poste de travail (94%). Les territoires d’équipe sont les espaces les plus utilisés, à l’inverse les zones de silence et bureaux individuels sont les moins utilisés. Dans leur activité, les salariés rapportent une plus grande adaptabilité du rythme de travail (61%) et des échanges facilités entre collègues (57%). L’articulation avec le télétravail et l’adaptation des locaux (pluralité des espaces, rénovation, convivialité) sont les principaux critères de réussite. A l’inverse, les salariés évoquent plus de difficultés de concentration et de confidentialité des échanges, en lien avec les nuisances sonores qui sont la première source de difficultés rencontrées. Les salariés ne rapportent pas d’impact du flex-office sur le management. La perception de l’état de santé est bonne pour 74% des salariés pour la santé générale, et 67% pour la santé psychique. Les plaintes physiques concernent essentiellement les douleurs dans le dos et/ou le cou, et les plaintes psychosomatiques les troubles du sommeil. L’analyse multivariée a mis en évidence un lien statistique entre le stress professionnel et l’insatisfaction du flex-office. Conclusion : Des facteurs de réussite (accompagnement, rénovation des locaux, articulation avec le télétravail) et des points de vigilance ont été identifiés (bruit, concentration, confidentialité). Ce travail constitue une première source de données et de retour d’expérience du flex-office. Il constitue également une synthèse et une base de réflexion pour la deuxième phase de l’étude. Résumé (anglais) : Introduction: From 2015, a tertiary company began thinking about a global reorganization in a context of growth in the workforce, favorable experience with teleworking and a desire to improve working conditions. The flex office was tested then validated by a project group. Expansion and renovation work on the premises made it possible to create different work spaces. Ergonomic support has been put in place to guide the company in the choice of equipment. However, neither our experience nor the medical literature allowed us to anticipate the impacts of this innovative organization on work and health. Material and method: A single-center study with a two-phase descriptive method was constructed. During the first phase, employees on the 5 floors were successively questioned by an anonymized computer questionnaire co-constructed by COPIL, sent 5 and a half months after their installation, based on the SATIN questionnaire from INRS and asking them about their use and perception of workspaces, their use of workstations, the impact of flex-office on their activity and their health. The responses were stored by ORS Bretagne and analyzed jointly with the SPST using descriptive, bivariate and multivariate analysis using ordinal logistic regression. Results : 232 people responded (response rate 93.5%); 169 questionnaires were selected after application of the selection criteria (participation rate of 68.7%) The majority of employees are satisfied with the flex office (73%) and the different workspaces, find an available place (78%) within a satisfactory time frame without resorting to a strategy, always or often adjust their workstation (94% ). Team territories are the most used spaces, conversely quiet zones and individual offices are the least used. In their activity, employees report greater adaptability of the pace of work (61%) and facilitated exchanges between colleagues (57%). The articulation with teleworking and the adaptation of premises (plurality of spaces, renovation, conviviality) are the main criteria for success. Conversely, employees mention more difficulties with concentration and confidentiality of exchanges, linked to noise pollution which is the primary source of difficulties encountered. Employees do not report any impact of flex-office on management. The perception of the state of health is good for 74% of employees for general health, and 67% for mental health. Physical complaints mainly concern back and/or neck pain, and psychosomatic complaints mainly concern sleep disorders. The multivariate analysis highlighted a statistical link between professional stress and flex-office dissatisfaction. Conclusion: Success factors (support, renovation of premises, coordination with teleworking) and points of vigilance have been identified (noise, concentration, confidentiality). This work constitutes a first source of data and feedback from flex-office. It also constitutes a synthesis and a basis for reflection for the second part of the study. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-18595 |
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