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La certitude des acte privés en droit romain classique (The legal certainty of private acts in classical roman law) | ||
Roggero, Frédéric - (2023-09-14) / Universite de Rennes 1 - La certitude des acte privés en droit romain classique Langue : Français Directeur de thèse: Cornu-Thenard, Nicolas Laboratoire : Institut de l'Ouest : droit et Europe (Rennes) Ecole Doctorale : École doctorale de Droit et de Science Politique (Rennes ; 2022-....) Thématique : Droit | ||
Mots-clés : Certitude, Acte juridique, Droit romain classique, Certification, Certitude, Actes instrumentaires, Actes juridiques, Droit romain Résumé : Rome ne connaissait pas d’équivalent à l’authenticité des actes, mais la question de la certitude des actes privés a animé indirectement les juristes et les législateurs dans leur quête d’un droit juste et équitable. Mûe initialement par le formalisme oral et le pouvoir de la parole, la certitude des actes privé a dû adapter ses contours face à l’apparition de l’écrit juridique, nommé couramment instrumentum. Cohabitants tout d’abord, l’écrit a fini par s’autonomiser pour devenir un moyen de certification à part entière. Le développement de ces diverses formes de certification de la République au Principat a contribué à forger dès le Dominat et pour la première fois, une fides instrumentorum, c’est-à-dire la foi des instruments. À partir des sources littéraire et juridique de la période classique, il a été possible de retracer l’évolution de ces deux systèmes parfois concurrents, parfois complémentaires. Qu’il s’agisse de la force des mots, des témoins ou des représentants de la cité, puis des actes écrits et de leurs rédacteurs, des moyens ont été trouvés par les Romains pour certifier leurs actes privés. Résumé (anglais) : Rome didn’t know equivalent to the authenticity of acts, but the question about the certainty of private acts leaded indirectly the jurists and the legislators in their quest of a fair and impartial law. Initially moved by the oral formalism and the power of speech, the certainty of private acts should adapt its outlines against the emergence of legal writing, frequently designated as instrumentum. Firstly living together, the writing succeed to be independent and became a full way of certification. The development of these various ways of certification from the Republic to the Principate contributed to create from the Dominate and for the first time, a fides instrumentorum, that is the faith of instruments. Starting from the classical age’s literary and legal sources, it was possible to redraw the progression of these two systems, sometimes rivals, sometimes complementing each other. Whether it’s the power of words, witnesses or city’s representative, then written acts and their writers, means were founded by Romans to certify their private acts. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-18225 |
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