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Evaluation d’une modification des pratiques nutritionnelles sur la croissance postnatale chez le nouveau-né d’extrême petit poids de naissance (Evaluation of a modification of nutritional practices on postnatal growth in extremely low birth weight newborns ) | ||
Grelon, Camille - (2022-10-19) / Universite de Rennes 1 - Evaluation d’une modification des pratiques nutritionnelles sur la croissance postnatale chez le nouveau-né d’extrême petit poids de naissance Langue : Français Directeur de thèse: Yverneau, Mathilde Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Prématurité, croissance, retard de croissance extra-utérin, nutrition parentérale, apport calorique, apport protidique, Troubles de la croissance, Alimentation parentérale, Prématurés, Besoins alimentaires, Soins médicaux--Évaluation Résumé : Introduction : La nutrition périnatale est un enjeu majeur de prise en charge chez les nouveau-nés prématurés, notamment chez les nouveau-nés d’extrême petit poids de naissance, du fait de son impact sur la croissance postnatale ainsi que sur le neuro-développement. Il est nécessaire, dans cette population, d’avoir recours à de la nutrition parentérale, dont les recommandations d’apports ont récemment été revues en 2018. L’application de ces recommandations a été facilitée par la mise en place dans l’outil de prescription Métavision d’un onglet spécifique de visualisation réactive des apports ainsi que des objectifs nutritionnels recommandés en fonction du contexte médical du nouveau-né. L’objectif de ce travail observationnel rétrospectif était d’explorer l’effet de la modification de ces pratiques nutritionnelles sur la croissance postnatale à 36 semaines d’aménorrhée (SA) chez les nouveau-nés prématurés d’extrême petit poids de naissance. Matériel et méthodes : Tous les nouveau-nés avec un poids de naissance inférieur à 1000 grammes, nés entre janvier 2012 et décembre 2015 (période A) puis entre janvier 2019 et septembre 2021 (période B), sans malformation ou anomalie congénitale et hospitalisés au CHU de Rennes dans les 24 premières heures de vie, ont été inclus. Les pratiques nutritionnelles ont été comparées entre les périodes A et B à l’aide de graphiques de contrôle qualité. L’apport calorique et protidique a été considéré adéquat si, à la fois, la médiane des apports caloriques et la médiane des apports protidiques sur la première semaine de vie étaient en accord avec les recommandations de l’EPSGHAN. Pour toutes les autres situations, l’apport était considéré inadéquat sur la première semaine. L’exposition a été définie par des apports inadéquats. Le RCEU à 36 SA, défini par un delta Z-score à 36SA < -1 DS, a été évalué par analyse multivariée après pondération sur le score de propension. Les critères de jugement secondaire sont le décès ou les comorbidités sévères (DBP à 36SA, ROP 4, lésions en neuro-imagerie). Résultats : Les graphiques de contrôle qualité retrouvent des apports nutritionnels en accord avec les recommandations récentes suite à l’utilisation du logiciel de prescription individualisée Metavision. Parmi les 215 nouveau-nés inclus (42 dans le groupe non exposé et 173 dans le groupe exposé), 80,1 ont pu être appariés. Nous n’avons pas montré de baisse du delta Z-score à 36 SA avec des apports nutritionnels en accord avec les recommandations ESPGHAN 2018. Il n’y a pas non plus d’association entre des apports inadéquats et les comorbidités sévères ou le décès. Conclusion : Des apports nutritionnels caloriques et protidiques en accord avec les recommandations ESPGHAN 2018 pour le nouveau-né prématuré n’ont pas été associés à une altération significative de la croissance postnatale. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-17249 |
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