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Gestion organisationnelle de l’épidémie de SARS-Cov 2 en établissements de soins de longue durée en région Bretagne, en 2020 -2021 : place de l’autonomie décisionnelle des résidents (Organizational management of theof the SARS-Cov 2 epidemic in long-term care facilities in thein Brittany, France, in 2020 -2021 : place of the decision-making autonomy of the residents) | ||
Billy, Claire - (2021-10-06) / Universite de Rennes 1 - Gestion organisationnelle de l’épidémie de SARS-Cov 2 en établissements de soins de longue durée en région Bretagne, en 2020 -2021 : place de l’autonomie décisionnelle des résidents Langue : Français Directeur de thèse: Prud'homm, Joaquim Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : autonomie décisionnelle, USLD, établissements de soins de longue durée, COVID-19, SARS-Cov 2, SARS-CoV-2 (virus), Covid-19, Établissements de soins de longue durée, Médecine--Prise de décision, Personnes âgées, Choix (psychologie) Résumé : Introduction : En France en 2015, les 597 unités de soins de longue durée (USLD) accueillaient 4% (26795) des aînés résidant en établissements d’hébergement. Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID, des modifications d’organisation ont pu être opérées. Nous nous sommes intéressés à la place de l’autonomie décisionnelle des résidents d’USLD dans les processus décisionnels cliniques et organisationnels qui les concernent, au prisme de l’échelle d’intervention équilibrée de Griffiths et West. Méthodologie : Nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique, qualitative par entretiens semi-dirigés, auprès de médecins responsables ou travaillant en USLD, en région Bretagne, France, en 2020 et 2021. Résultats : Vingt entretiens ont été réalisés auprès de médecins responsables d’USLD bretonnes parmi les 36 établissements existants dans la région. Les décisions de gestion clinique - concernant notamment les niveaux de soins - ont quasi-exclusivement relevé du pouvoir médical, portant le niveau d’intervention à -4 pour « éliminer le choix ». Une information pouvait être fournie quant aux décisions prises, classant le niveau d’intervention à +1 pour « fournir des informations ». En parallèle, les décisions de gestion organisationnelle - concernant notamment les déplacements possibles dans les unités - ont relevé quasi-exclusivement des pouvoirs médical et administratif. Le niveau d’intervention équilibrée correspond à un niveau -4 pour « éliminer le choix ». La suspension des visites des proches décidée par le Ministère des solidarités et de la santé a été relayée dans les USLD par les médecins et directeurs d’établissement, portant le niveau d’intervention à -4 pour « éliminer le choix ». Conclusion : En situation de crise intense et de grande incertitude, les décisions cliniques et organisationnelles en USLD semblent prises sans intégration de l’avis des résidents, portant atteinte à leur autonomie décisionnelle. Dans ce contexte, l’approche traditionnelle et paternaliste de l’exercice de la profession médicale semble dominer. Nos constats plaident en faveur de programmes visant à identifier des moyens de préserver l’autonomie décisionnelle en situation de crise y compris dans des populations où ce respect est particulièrement complexe. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-15719 |
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