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Représentations de l'activité physique chez les jeunes mamans sur le pays Lorientais (Representations of physical activity among young mothers in the region of Lorient) | ||
Szczepanski, Hélène - (2021-05-21) / Universite de Rennes 1 - Représentations de l'activité physique chez les jeunes mamans sur le pays Lorientais Langue : Français Directeur de thèse: Voisin, Fanny Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Sport, activité physique, grossesse, Exercices physiques, Femmes enceintes Résumé : Introduction : l’activité physique chez la femme enceinte est un sujet transversal, à la frontière entre médecine générale, obstétrique, médecine préventive et médecine du sport. Seulement 30% des femmes enceintes ont un niveau d’activité physique (AP) conforme aux recommandations OMS. Or la littérature scientifique a largement prouvé depuis de nombreuses années les bénéfices de l’AP pour la femme enceinte et le fœtus. Le territoire de santé numéro 3 comporte 3000 naissances par an et est engagé dans la thématique du « sport-santé », avec notamment une maison « sport-santé » labellisée sur le plan national, adossée au centre de médecine du sport, qui propose des consultations dédiées au sport et à la grossesse. Sur ce territoire : quelles sont les pratiques et les représentations de l’AP des femmes enceintes ? Quels conseils leurs sont donnés ? Quelle place occupent les médecins généralistes ? Quelles actions sont à mener pour augmenter le niveau d’AP chez les femmes enceintes ? Méthodes : étude qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés chez 11 femmes de ce territoire de santé ayant accouché de grossesses « non compliquées », depuis au moins 6 mois et maximum depuis 2 ans. Il n’y avait pas d’autre critère d’exclusion. Notre échantillon était diversifié en termes d’âges, de pratiques sportives, de lieu d’habitation, de métiers exercés. Notre enquête s’est appuyée sur un guide d’entretien réalisé au préalable. Résultats : arrêt brutal de la pratique des AP habituelles dès les premiers jours de grossesse. Plusieurs explications : représentations erronées sur d’éventuels effets négatifs de l’AP sur le bon déroulement de la grossesse en cours, manque de conseils et d’informations homogènes sur le sujet de la part des professionnels intervenant autour de la grossesse, pression venant parfois de l’entourage, effet du Covid réduisant l’accès à la pratique sportive. Nous avons recensé un besoin manifeste d’encadrement de l’AP pendant la grossesse sur notre territoire. La promotion de l’AP par les médecins généralistes semble limitée de façon générale, bien qu’ils soient potentiels prescripteurs depuis la loi du 26 janvier 2016. De plus il n’existe pas de cadre (cotation, consultation dédiée, formation) dans leur pratique, à la promotion de l’AP chez les femmes enceintes. Conclusion : il y a donc des actions locales à mener à la fois chez les professionnels de santé et dans le grand public pour promouvoir l’AP chez la femme enceinte, l’encadrer, la conseiller, la prescrire et augmenter ainsi le niveau d’AP des futures mamans. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-15173 |
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