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Prise en charge orthopédique des enfants avec SAHOS dans un cabinet libéral : analyse rétrospective des données cliniques et radiographiques (Orthopedic care for children with OSAHS in a dental clinic : retrospective analysis of clinical and radiographic data) | ||
Daniel, Caroline - (2021-02-25) / Universite de Rennes 1 - Prise en charge orthopédique des enfants avec SAHOS dans un cabinet libéral : analyse rétrospective des données cliniques et radiographiques Langue : Français Directeur de thèse: Boyer, Emile; Brézulier, Damien Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : odontologie pédiatrique, SAHOS, traitement orthopédique, expansion maxillaire, avancée mandibulaire, Syndromes des apnées du sommeil, Pédodontie, Orthopédie pédiatrique, Orthèses d'avancée mandibulaire, Expansion maxillaire Résumé : Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil est un trouble d’origine multifactorielle et impliquant de nombreuses complications (cardio-vasculaire, neurologique, retard de croissance...). Chez les enfants, il concerne près de 5% de la population pédiatrique. L’indice d’apnée-hypopnée (IAH) mesuré à l’aide d’une polysomnographie permet de faire le diagnostic du SAHOS. Chez l’enfant, un IAH > 1 est considéré comme significatif. L’objectif de cette étude est, d’une part, d’analyser l’évolution des variables céphalométriques et polysomnographiques avant et après traitement, et, d’autre part, d’identifier d’éventuelles associations entre les mesures céphalométriques et polysomnographiques. Une étude de cohorte rétrospective a été réalisé au sein d’un cabinet libéral de Rennes entre 2014 et 2019 et a inclus 166 patients âgés de 3 à 13 ans. Chaque patient a été traité par expansion maxillaire et avancée mandibulaire simultanées sur une période de 9 mois en moyenne. Au cours du traitement, nous avons observé une très nette amélioration des mesures respiratoires avec une diminution très significative de l’IAH (–4,12 en moyenne, p < 0,0001). La quasi-totalité des patients présentaient un IAH < 5 après traitement, et un IAH < 1 pour 42 % d’entre eux. Au point de vue céphalométrique, les patients ont tendance à se rapprocher des valeurs de référence et de la classe 1 squelettique à la fin du traitement. Cependant la recherche d’association entre les données céphalométrique et l’IAH a donné très peu de résultats significatifs (faible force de liaison entre les résultats céphalométrique et l’IAH après traitement). Cette étude apporte des résultats encourageants quant à l’efficacité de ce traitement, néanmoins d’autres études permettant de combiner une analyse clinique, polysomnographique et radiographique dans les 3 sens de l’espace permettraient de compléter ces résultats. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-14845 |
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