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Place du médecin généraliste dans le dépistage des violences conjugales : attentes des femmes victimes de violences conjugales suivies en consultation VIF à Saint-Malo et à Dinan (Place of the general practitioner in the screening of domestic violence: expectations of women victims of domestic violence followed in VIF consultation in Saint-Malo and Dinan) | ||
Bannier, Charlotte - (2021-02-19) / Universite de Rennes 1 - Place du médecin généraliste dans le dépistage des violences conjugales : attentes des femmes victimes de violences conjugales suivies en consultation VIF à Saint-Malo et à Dinan Langue : Français Directeur de thèse: Bouet, Jean-François Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : violences conjugales, violences dans le couple, médecin généraliste, attentes, dépistage systématique, relation de confiance, Violence conjugale, Médecins généralistes, Relations médecin-patient, Femmes victimes de violence Résumé : Introduction : Les violences conjugales (VC) sont un enjeu majeur de santé publique : une femme en couple sur dix déclare vivre cette situation au cours des douze derniers mois. Le médecin est le premier interlocuteur et un acteur privilégié de la chaîne de prise en charge des femmes victimes de VC. Cependant, une femme sur quatre seulement parle spontanément de ce qu’elle subit : quels sont les freins à se confier à leur médecin généraliste (MG) ? De nombreuses études concluent sur la nécessité du dépistage systématique par les médecins mais qu’en pensent ces femmes ? Enfin, qu’attendent ces femmes envers leur MG concernant le dépistage et le suivi des VC ? Objectif : connaître les attentes des femmes victimes de VC vis-à-vis de leur MG en terme de dépistage et de suivi. Matériel et Méthode : étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 12 femmes victimes de VC, suivies en consultation Violences Intra Familiales (VIF) à Saint Malo et Dinan. Résultats : Peu de femmes ont abordé le sujet des VC avec leur MG et cela s’explique par plusieurs freins : déni, honte, culpabilité des faits, réticence au fait que le MG puisse les aider, MG similaire à leur conjoint. Le dépistage actif ciblé est très peu réalisé par ces professionnels. Toutes sont favorables au dépistage systématique bien que plusieurs estiment que certaines conditions soient respectées : relation de confiance avec notamment le sujet du secret médical, dépistage répété dans le temps, médecin différent du conjoint. Elles sont surtout en demande d’une écoute et d’une orientation vers les professionnels adaptés (psychologue, assistante sociale, associations..). Conclusion : insister sur les outils de communication concernant les violences verbales et psychologiques, vaincre le tabou au sein du cabinet du MG, orienter les victimes notamment pour un effectuer un signalement, travailler avec une équipe pluridisciplinaire en développant des réseaux de santé font partie des points importants pour améliorer la prise en charge de ces victimes. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-14823 |
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