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Etat des lieux de la consommation d'alcool et de stupéfiants lors d'expertises routières en Bretagne : analyse des résultats au laboratoire de toxicologie de Rennes de 2010 à 2018 (State of play of alcohol and narcotics consumption during road surveys in Brittany : analysis of the results at the toxicology laboratory of Rennes from 2010 to 2018) | ||
Couty, Clémence - (2019-03-18) / Universite de Rennes 1 - Etat des lieux de la consommation d'alcool et de stupéfiants lors d'expertises routières en Bretagne : analyse des résultats au laboratoire de toxicologie de Rennes de 2010 à 2018 Langue : Français Directeur de thèse: Gicquel, Thomas Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : conduite automobile , conduite sous influence , accidentalite routiere , legisltation routiere , alcool , stupefiants, Accidents de la route, Automobilistes--Consommation d'alcool , Automobilistes--Usage des drogues, Automobiles--Droit, Sécurité routière Résumé : Au laboratoire de toxicologie du CHU de Rennes, l’ensemble des dosages biologiques effectués à la suite d’accidents routiers ou lors de simples contrôles de routine en bord de route sont collectés dans un logiciel appelé MedLeg. Il recense principalement des dosages d’alcoolémie et de quatre grandes classes de stupéfiants : cannabiniques, cocaïniques, amphétaminiques et opiacés. Grâce aux 25 520 analyses sanguines collectées entre janvier 2010 et novembre 2018 un état des lieux de la consommation d’alcool et de stupéfiants au volant principalement en Ile et Vilaine et dans les côtes d’Armor a pu être effectué afin de mettre en évidence les populations les plus à risque et donc, de cibler, renforcer et améliorer les campagnes de prévention. Dans cette étude, l’alcool, substance « licite » est consommé sans modération avec une concentration moyenne très largement au-dessus des limites légales. Le cannabis est le stupéfiant (substance illicite) le plus expérimenté chez les jeunes et donc fait l’objet du plus grand nombre de demandes d’analyses par les forces de l’ordre. La concentration médiane du THC (substance active du cannabis), ici encore, largement supérieure aux limites de quantification exigées semble représenter un danger réel. Cependant la sanction pénale demeure la même pour un conducteur sous influence de THC que pour un conducteur ayant fait usage de cannabis quelques jours avant l’analyse, chez qui le métabolite inactif (THC-COOH) est retrouvé. La détermination de seuils associés à une augmentation du risque d’accident comme pour l’alcool permettrait de dissocier la répression d’une conduite insécuritaire et la lutte contre la drogue en général. Résumé (anglais) : In the toxicology Laboratory located in the University Hospital Centre of Rennes (FRANCE), every bioassay that have been carried out as a result of an accident or during roadside checks are collected in a database software called MedLeg. It principally identifies blood alcohol and drug dosages (especially information concerning the four well-known drugs: cannabis, cocaine, speed, opiace). 25520 blood tests have been achieved between January 2010 and November 2018 which have enabled the creation of a current state of alcohol and drug driving consumption in Brittany (principally in two departments: Ile et Vilaine and Côte d’Armor). This study highlights the riskiest population and make people able to target, reinforce and improve awareness campaigns. This study has shown that the alcohol (legal substance) is excessively consumed as the average consumption is widely higher than the legal authorized limit. Because cannabis (illicit substance) is the most experimented drug by young people, it is also the most controlled by police force. The median concentration value of the THC (cannabis active substance) which results from analysis findings is also much more than the allowed quantification limit. As a result, it represents a serious danger. However, penal sanctions that arise from those two behaviors (taking drogues a few days before police control (still having THC-COOH in blood which is an inactive metabolism) or being under the influence of the THC) are exactly the same. Therefore, dissociating the two by setting determination thresholds as it is done with alcohol could be a way to dissociate both what is extremely dangerous regarding driving and the common fight against drugs. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-12267 |
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