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Les envenimations par cnidaires en Nouvelle-Calédonie, étude retrospective entre 2005 et 2017 au Centre Hospitalier Territorial de Nouméa (Cnidarian envenomations in New Caledonia: retrospective study from 2005 to 2017 at Noumea Territorial Hospital Center (CHT)) | ||
Margo, Clara - (2018-06-01) / Universite de Rennes 1 - Les envenimations par cnidaires en Nouvelle-Calédonie, étude retrospective entre 2005 et 2017 au Centre Hospitalier Territorial de Nouméa Langue : Français Directeur de thèse: Larréché, Sébastien Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Envenimation, Cnidaire, Méduse, Physalie, Corail, Nouvelle-Calédonie, Envenimation, Cnidaires, Méduses , Thérapeutique Résumé : Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des envenimations par cnidaires prises en charge au Centre hospitalier territorial (CHT) de Nouméa. Méthode : Étude rétrospective ayant inclus tous les patients admis au CHT pour un accident impliquant un cnidaire (à l’exclusion des plaies par corail, sans autre signe) entre le 30 décembre 2005 et le 7 septembre 2017. Les dossiers ont été identifiés à partir du PMSI et du logiciel DxCare utilisé aux urgences. Résultats : L’étude a inclus 75 patients : 38 envenimations par forme mobile de cnidaire (3 par Physalia spp, les autres par méduses) et 37 cas de lésions par contact avec un corail. Leur âge médian était 19 ans (IQ : 8-32), les patients envenimés par méduse étant significativement plus jeunes que ceux blessés par corail (p < 0,001). Une augmentation du nombre de cas d’envenimations par méduses a été notée à partir de 2012 (6 cas entre 2005 et 2011 versus 32 cas entre 2012 et 2017). La douleur était le symptôme principal des envenimations par cnidaire (61% des cas). Les patients envenimés par forme mobile de cnidaire présentaient un érythème (37%), des papules (24%) et un prurit (21%). Les principaux signes observés après un contact avec un corail étaient un érythème (76%), une plaie (57%), une surinfection (35%), un œdème local (32%). Une envenimation par Physalia spp. a entraîné une rhabdomyolyse avec insuffisance rénale aigue et une envenimation par corail a provoqué une myocardite. En plus des antalgiques, le traitement comprenait des antihistaminiques pour 37% des envenimations par méduse, et une antibiothérapie et une chirurgie pour les lésions de contact par corail (respectivement 84% et 46% de ces cas). Aucun cas de décès ou de séquelle n’a été identifié. Conclusion : Le nombre d’envenimations par cnidaires apparaît relativement faible en Nouvelle- Calédonie malgré une augmentation récente du nombre des cas impliquant une méduse. Les envenimations par scyphozoaires, sont pour la plupart peu sévères, permettant d’envisager une prise en charge ambulatoire. En contrepartie, les cas impliquant une Physalia ou un corail nécessitent le plus souvent un transfert vers l’hôpital. Résumé (anglais) : Aim. Describe epidemiological, clinical and therapeutic characteristics of cnidarian envenomations managed at Noumea Territorial Hospital Center (CHT). Methods. Retrospective study including all patients admitted to CHT for accident implying a cnidarian (exclusion of coral wounds without other sign) from December 30th, 2005 to September 7th, 2017. Medical files were collected through the PMSI coding system and the DxCare software used in the Emergency Department. Results. 75 patients were included: 38 envenomations by mobile form of cnidarian (3 by Physalia spp, others by jellyfish) and 37 cases of contact lesions with corals. Median age was 19 years old (IQR: 8- 32). Patients envenomned by jellyfish were significantly younger than those injured by corals (p<0,001). Augmentation of number of jellyfish’s envenomations was noticed from 2012 (6 cases from 2005 to 2011 vs 32 cases from 2012 to 2017). Pain was the main symptom of envenomation by cnidarian (61% of cases). Patients envenomned by a mobile form of cnidarian showed an erythema (37%), papules (24%) and pruritus (21%). Main signs observed after contact with corals was erythema (76%), wound (57%), surinfection (35%) and local oedema (32%). One envenomation by Physalia spp. induced a rhabdomyolysis with acute kidney injury and one envenomation by coral caused a myocarditis. Besides painkillers, treatment was composed of antihistaminics for 37% of jellyfish envenomations, and one antibiotherapy and one surgery for contact lesions by corals (respectively 84% and 46% of cases). No death or aftermath was noticed. Conclusion. Number of envenomation by cnidarians appears relatively low in New Caledonia, despite a recent increase in the number of cases involving a jellyfish. Scyphozoan envenomations, for the most part are not severe, allowing to consider an outpatient treatment. Therefore, cases implying a Physalia or a coral needs a transfer to hospital. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-10991 |
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