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Intérêts de l’utilisation de protocoles spécifiques de prise en charge stomatologique des patients ostéoporotiques traités par inhibiteurs de résorption osseuse (Interests of specific stomatological management protocols in osteoporotic patients treated with bone resorption inhibitors) | ||
Morvan, Pierre - (2018-04-13) / Universite de Rennes 1 - Intérêts de l’utilisation de protocoles spécifiques de prise en charge stomatologique des patients ostéoporotiques traités par inhibiteurs de résorption osseuse Langue : Français Directeur de thèse: Lejeune, Sophie Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : bisphosphonates, dénosumab, colle biologique, antibiothérapie, ostéonécrose des maxillaires, ostéoporose, Résorption osseuse, Ostéonécrose , Ostéoporose, Cicatrisation Résumé : L’ostéonécrose des maxillaires (ONM) est l’une des complications les plus sévères des traitements par inhibiteurs de résorption osseuse (IRO) chez les patients ostéoporotiques. Au Centre Hospitalier Universitaire de Rennes, il existe un protocole préventif appliqué lors de chaque avulsion dentaire et un protocole curatif permettant une prise en charge globale de ces nécroses. L’objectif de ce travail est de montrer l’intérêt de ces protocoles hospitaliers et de décrire les résultats obtenus. La première étude de ce travail s’intéresse au protocole préventif utilisé chez les patients ostéoporotiques pris en charge dans le service de chirurgie orale. 297 patients soumis à plus de 3 ans d’IRO ont été inclus entre 2010 et 2016. Tous ont bénéficié d’une avulsion dentaire sous antibiothérapie préventive avec comblement alvéolaire par de la colle biologique. 4 nécroses osseuses ont été diagnostiquées, portant l’incidence à 1,34%. Une première approche statistique a permis d’identifier le diabète, l’acide zolédronique 5mg et l’avulsion mandibulaire comme facteurs de risque. La seconde étude décrit le protocole thérapeutique utilisé chez 11 patients suivis entre 2010 et 2016 pour une ONM. Chez une population où plus de la moitié des patients présentait des antécédents potentiellement favorables à la survenue de ces nécroses, les résultats montrent que les techniques chirurgicales aboutissent à une cicatrisation plus rapide de la muqueuse par rapport aux traitements médicaux. Cette cicatrisation était acquise à 1 mois pour la mandibulectomie partielle non interruptrice, 4,91 mois pour la nécrosectomie et 12 mois pour le traitement médical. Afin d’éviter les complications engendrées par les ONM, les moyens mis en œuvre avec ces protocoles ont pour objectif d’assurer la bonne cicatrisation du site opératoire dans les plus brefs délais. La coopération entre les différents acteurs de santé doit permettre de diminuer les facteurs de risque en limitant l’influence des pathologies concomitantes et les attitudes comportementales pouvant nuire à la cicatrisation. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-10807 |
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