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Evolution à 10 ans de patients présentant une Sclérose en Plaques de forme rémittente traités par induction par Mitoxantrone puis relai immunomodulateur (Evolution at 10 years of patients with relapsing-remitting multiple sclerosis treated by induction with Mitoxantrone then immunomodulatory relay) | ||
Pelisson, Mélodie - (2017-11-27) / Universite de Rennes 1 - Evolution à 10 ans de patients présentant une Sclérose en Plaques de forme rémittente traités par induction par Mitoxantrone puis relai immunomodulateur Langue : Français Directeur de thèse: Kerbrat, Anne Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Sclérose en Plaques, Mitoxantrone, Induction, EDSS, Immunomodulateur, Effets indésirables , Sclérose en plaques récurrente-rémittente, Mitoxantrone, Immunomodulateurs, Scores en médecine Résumé : Objectif : décrire l’évolution du handicap irréversible et le risque de poussées dans une cohorte de patients ayant bénéficié d’un traitement d’induction par Mitoxantrone suivi d’un relai immunomodulateur. Matériel et méthodes : inclusion rétrospective des patients consécutifs répondant aux critères suivants dans la base EDMUS de Rennes: 1) patients présentant une Sclérose en Plaques (SEP) rémittente; 2) traités selon un schéma d’induction par Mitoxantrone suivi d’un relai par immunomodulateur (Acetate de glatiramer ou Interferon); 3) suivis au moins 10 ans; 4) avec un EDSS ≤ à 4 à l’induction. Résultats : Cent patients consécutifs ont été inclus. A 2 ans, 92% des patients présentent une stabilisation du niveau de handicap ; 74 % des patients n’ont pas présentés d’aggravation irréversible du handicap à 5 ans et 40% à 10 ans. Le taux annualisé de poussée (TAP) un an avant étude est de 2.3 et le TAP après induction-mise sous immunomodulateur est de 0.03 soit une réduction du TAP de 90% (p<10-5). On observe une relation significative entre le score EDSS initial et le risque d’aggravation du handicap : un EDSS strictement inférieur à 3 à l’induction diminue ce risque (HR 0.42 ; IC [0.25 ; 0.70] ; p= 0.001). Deux cas de diminution de la fraction d’éjection du ventricule gauche, asymptomatiques et régressifs et 1 cas de leucémie myéloïde aigue sont rapportés aux cours des 10 ans de suivi post Mitoxantrone. Conclusion : l’étude montre une efficacité du traitement d’induction par Mitoxantrone puis relai par immunomodulateur sur la progression du handicap ainsi que sur la survenue de poussée lors du suivi prolongé chez les patients ayant une SEP rémittente active, pour une fréquence d’effets indésirables sévères non augmentée par rapport à la littérature. Cette efficacité est d’autant plus importante que l’EDSS à l’induction est bas. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-10561 |
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