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Le syndrome des ovaires polykystiques: prise en charge à l'officine et place/intérêt du myo-inositol (Polycystic ovary syndrome : management at the pharmacy and place/interest of myo-inositol) | ||
Boinet, Alizée - (2017-11-22) / Universite de Rennes 1 - Le syndrome des ovaires polykystiques: prise en charge à l'officine et place/intérêt du myo-inositol Langue : Français Directeur de thèse: Lecureur-Rolland, Valérie Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Syndrome des ovaires polykystiques, SOPK, Ovaires, Syndrome métabolique, Diabète, Hyperandrogénie, Hyperinsulinémie, Obésité androïde, Myo-inositol., Stein-Leventhal, Syndrome de, Inositol, Insuline Résumé : Touchant 5 à 10 % des femmes en âge de procréer, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) constitue la première cause d’infertilité féminine. Il se caractérise par trois critères cliniques dont l’association n’est ni constante ni obligatoire : hyperandrogénie clinique et/ou biologique, dysovulation chronique et présence d’ovaires polykystiques à l’échographie. D’autres troubles métaboliques sont également fréquemment observés tels qu’une obésité androïde et/ou une insulino-résistance, se traduisant par une hyperinsulinémie. La stratégie thérapeutique n’est donc pas uniquement centrée sur l’aspect gynécologique du syndrome mais s’inscrit dans un schéma de prise en charge plus global, tenant compte de ses composantes hormonale, métabolique et vasculaire. Le traitement du SOPK est donc bien codifié associant traitement médicamenteux et conseils hygiéno-diététiques. Une meilleure compréhension du SOPK est cependant nécessaire, dans le but de développer de nouvelles alternatives thérapeutiques et d’optimiser la prise en charge des nombreuses femmes atteintes du SOPK. Parmi celles-ci, le Myo-inositol a suscité l’intérêt et semble prometteur bien qu’une standardisation des études menées soit nécessaire. Impliqué dans la résistance à l’insuline, son administration permettrait de réduire l’état d’hyperinsulinémie et d’améliorer les manifestations hyperandrogéniques et les troubles ovulatoires. Combiné aux inducteurs de l’ovulation, il améliorerait les taux de grossesse et d’ovulation tout en prévenant le risque de grossesses multiples. Résumé (anglais) : Affecting 5 to 10% of women of childbearing age, polycystic ovarian syndrome (PCOS) is the first cause of women infertility. It is characterised by three clinical criteria, whose association is neither constant nor mandatory : clinic and/or biologic hyperandrogenism, chronic dysovulation and presence of polycystic ovaries on ultrasound. Other metabolic disorders often occur such as android obesity and/or insulin-resistance which manifests itself by hyperinsulinism. Therefore, therapeutic strategy is not only focused on the syndrome gynecological side but is a part of a global pattern that takes into account the hormonal, metabolic and vasculary components. PCOS treatment is yet well-codified and associates drug therapy and lifestyle advice. Nevertheless, a better understanding of PCOS is necessary, in order to develop new therapeutic options and to optimize the medical care of PCOS women. Among these options, Myo-inositol aroused interest and seems to be promising although a standardisation of studies is necessary. Involved in insulin-resistance, its administration could decrease hyper-insulinism and improve hyperandrogenic and ovulation disorders. Used with fertility drugs, it could improve ovulation and pregnancy rates while preventing multiple pregnancies risk. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-10125 |
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