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Différence et indifférence. Le genre de la transmission et ses conséquences à partir des exemples parisiens et normands sous l'Ancien Régime / Jérôme-Luther Viret | |
Auteur(s) : VIRET JÉRÔME-LUTHER
22-03-2012
Éditeur(s) : Université Toulouse II-Le Mirail ; Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM; Description : Différence et indifférence. Le genre de la transmission et ses conséquences à partir des exemples parisiens et normands sous l'Ancien Régime / Jérôme-Luther Viret. In "Frères et sœurs, du Moyen Âge à nos jours", colloque international organisé par le laboratoire france Méridionale et espagne: histoire des sociétés du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio), Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012. (Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les 1er et 2 décembre 2011).Session 1: Fratries et transmission, 22 mars 2012.Le groupe des frères et des soeurs affirmait-il son unité en Normandie et à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles ? Les frères et soeurs manifestaient-il une solidarité indéfectible ou, montraient-ils au contraire, la plus grande indifférence les uns à l'égard des autres ? La mise en parallèle des pratiques familiales parisiennes et normandes présente un intérêt certain. On sait, en effet, qu'en région parisienne était pratiquée une rigoureuse égalité successorale entre tous les enfants, sans distinction d'âge, de rang, de naissance ni de sexe. Tous les enfants avaient des droits identiques. Les anthropologues identifient ce type d'organisation familiale comme bilatéral et parentélaire. Il en allait autrement en Normandie, où les filles, en présence de garçons, ne recevaient qu'une rente légitimaire ou des meubles, pour un montant très inférieur à la valeur de la part masculine. C'était un système de préférence masculine, où tous les garçons avaient cependant des droits égaux. La région parisienne était parentélaire tandis que la Normandie était lignagère. On s'attend bien évidemment à ce que les liens entre frères soient plus intenses en Normandie qu'en région parisienne. Les actes notariés, en raison de leur relative abondance et de la variété des opérations réalisées, autorisent une étude de ces liens. Deux corpus sont utilisés pour cette recherche, l'ensemble des actes signés à Villiers-Le-Bel, en plaine de France non loin de Paris, au milieu du XVIIe siècle, et les actes passés dans le bourg d'Argence, en plaine de Caen, pendant les années 1762 à 1789. Parentélaires ou lignagères le familles normandes et parisiennes étaient toutes coutumières; le droit de ces deux province encadraient étroitement les pratiques successorales et matrimoniales et mettaient des bornes relativement étroites à la liberté des personnes. L'intérêt de la comparaison est aussi de montrer l'impact du droit et des régimes d'autorité sur les pratiques familiales, plus particulièrement sur les relations développées entre frères et soeurs, particulièrement visibles sur le marché foncier et en matière d'endettement... Mots-clés libres : égalité des sexes, droit coutumier, dot, relations frères-soeurs, succession et héritage, partage successoral Classification générale : Sociologie Droit Histoire générale de l'Europe Accès à la ressource : http://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii... rtmpt://fms2.cerimes.fr:80/vod/utm/diff.rence.et.i... Conditions d'utilisation : Droits réservés à l'éditeur et aux auteursTous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs. | DONNEES PEDAGOGIQUES Type pédagogique : cours / présentation DONNEES TECHNIQUES Format : video/x-flv Taille : 155.89 Mo Durée d'exécution : 24 minutes 50 secondes |
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