Etat des connaissances des médecins généralistes sur l'HAD du Pays de Vannes, motivations et freins à son recours en 2016 (Current knowledge of general practitionners on HAD "Pays de Vannes", inducements and restraints to its use in 2016) | ||
Le Goff, Pauline - (2016-10-26) / Universite de Rennes 1 - Etat des connaissances des médecins généralistes sur l'HAD du Pays de Vannes, motivations et freins à son recours en 2016 Langue : Français Directeur de thèse: Tattevin, Françoise Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Hospitalisation à domicile, continuité des soins, freins, motivations, connaissances, Hospitalisation à domicile, Continuité des soins, Médecins généralistes Résumé : L’HAD constitue une réponse à une demande croissante de la population d’être soigné à domicile et à l’augmentation des pathologies chroniques. L’HAD du Pays de Vannes propose ce service sur le territoire de santé n°4. Malgré son développement, le recours à cette structure reste faible, en particulier par les médecins généralistes. Cette thèse vise à explorer les difficultés à sa prescription, rencontrées par ces médecins, afin de promouvoir son recours. Nous avons réalisé une étude observationnelle quantitative descriptive rétrospective relayée sous forme de questionnaire (réalisé à partir d'informations extraites d’études récentes) et envoyé aux médecins généralistes du secteur de soin n°4 à l’aide du logiciel Limesurvey et par fax du 24/07/16 au 04/09/16. Le recueil des données a été réalisé par codage sur Excel. Des analyses descriptive et analytique ont été effectuées (logiciel de programmation pour réaliser des tests de Student et de Fisher en comparant les médecins ayant déjà eu recours ou non à l’HAD). 44 sur 209 médecins généralistes interrogés (21%), ont répondu au questionnaire. Parmi eux, 34 médecins ont déjà eu recours à l’HAD. Parmi les freins à son recours on retrouve le fonctionnement de l’HAD (61%), la définition des critères d’admission (85%), la charge de travail (55%) et la modification des habitudes de travail (64%). Les différents items proposés constituent tous des éléments motivant le recours à l’HAD avec une prédominance pour la gestion pluridisciplinaire des dossiers (91%), le soutien du médecin généraliste (91%), le respect de la fin de vie à domicile (95%), et l’accès aux molécules hospitalières (98%). En terme d’âge moyen les médecins HAD+ sont plus âgés (50, +-11) que les médecins HAD- (40, +-10) (p=0,01), ils exercent depuis plus longtemps (19 ans, +- 12) contre (9, +-8) (p=0,02) et prennent en charge plus de patients en soins palliatifs (3, +-2) contre (1, +-0,8)(p=0,01). Le besoin de formation sur l’HAD et son fonctionnement est exprimé par 68% des médecins principalement sous forme de mail et de plaquette. Les motivations et freins à son recours sont comparables dans les 2 groupes. Les motivations exprimées par les médecins, à recourir à l’HAD, tout comme leur ressenti quant à son utilité, montrent leur attrait pour ce mode de prise en charge. Peu de freins sont décrits hormis des problématiques de fonctionnement, d ‘organisation du travail avec de nouveaux intervenants et une charge de travail conséquente qui demandent à être évincés par des formations adéquates sollicitées par les médecins généralistes. Une volonté de ces derniers de s’investir dans cette modalité d'hospitalisation ressort de notre étude. Sa prescription se doit d’être favorisée par la diffusion d’informations concernant son fonctionnement et son rayon d’action. A l’heure de la promotion de l’ambulatoire, de la prise en charge globale, personnalisée, pluridisciplinaire et dans un souci économique, l’HAD se pose comme une réponse d’avenir. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-8835 |
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