Regard des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine sur une déclaration commune patient-médecin des effets indésirables médicamenteux (Ille-et-Vilaine general practitioners’ insight on a patient-physician joint statement of adverse drug reaction) | ||
Le Franc, Benoit - (2016-06-20) / Universite de Rennes 1 - Regard des médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine sur une déclaration commune patient-médecin des effets indésirables médicamenteux Langue : Français Directeur de thèse: Polard, Elisabeth Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Effet indésirables médicamenteux, Médecins généralistes, Patients Pharmacovigilance, Déclaration commune patient-médecin, Médicaments--Effets secondaires, Pharmacovigilance, Relations médecin-patient Résumé : Contexte. Les effets indésirables médicamenteux (EIM) sont fréquents, parfois graves mais sont sous-notifiés aux centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) par les médecins généralistes (MG). Les patients peuvent déclarer seul mais leurs déclarations sont peu précises. Associer les déclarations des médecins à celles des patients pourrait améliorer le signal en PV. D’où l’idée d’une déclaration commune patient – MG (DCPM) des EIM. L’objectif est d’évaluer la perception des MG d’Ille-et-Vilaine sur une DCPM. Méthodes. Les critères d’inclusion sont l’exercice libéral, en médecine générale, en Ille-et-Vilaine. Les MG sont recrutés par téléphone. Le nombre de sujets est fixé par la saturation des données. Le regard des MG est recueilli via des entretiens individuels comprenant un questionnaire quantitatif pour caractériser la population et quatre questions ouvertes. Les entretiens sont codés – manuellement – afin de faire ressortir la perception des MG. Résultats. Douze MG sont inclus dans l’étude. Les EIM rencontrés étaient fréquents, connus et non graves et 50% des MG interrogés ont déjà déclaré au CRPV. Aucune déclaration n’a été faite à la demande d’un patient. Les MG adhèrent au concept de la DCPM car ils y voient un intérêt en termes de santé publique et de sécurisation du médicament. Pour eux, les principaux freins sont le facteur temps, la lourdeur administrative, le manque de formation en PV et les demandes abusives des patients. Les MG pensent que le manque d’information en PV – en particulier pour le remplissage de la fiche de déclaration - était le frein principal pour les patients. Les améliorations attendues étaient une simplification et un gain de temps, une meilleure formation et information des MG et des patients via des campagnes nationales de sensibilisation sur le médicament. Conclusion. La DCPM est bien accueillie par les MG interrogés même si plusieurs améliorations sont à envisager. Il faudrait effectuer une expérience similaire auprès des patients avant de tester la DCPM au niveau local. Résumé (anglais) : Background. Adverse drug reactions (ADR) are common, sometimes serious but underreported to regional pharmacovigilance (PV) centers by general practitioners (GP). Patients can declare on their own but their statements are less accurate and can result in a lake of precision. Involving statements from physicians and patients could improve the detection of the PV signal. Hence the idea of a joint declaration patient - physician (JDPP) of ADR. The objective is to evaluate the perception of Ille-et-Vilaine GP on JDPP. Methods. The inclusion criteria are private practice in general medicine in Ille-et-Vilaine. GPs are recruited by telephone. The number of subjects is determined by data saturation. The insight of GPs is collected through individual interviews including a quantitative questionnaire to characterize the population and 4 open questions. The interviews are coded - manually - to highlight the collection of GPs. Results. 12 GPs are included in the study. ADRs encountered were common, known and not serious. 50% of GPs surveyed have already told the regional PV center. No statement was made at the request of a patient. GPs adhere to the concept of JDPP because they see a benefit in terms of public health and security of the drug. For them, the main obstacles are the time factor and the bureaucracy, lack of PV training and abusive demands of patients. GPs think that the lack of information in PV, particularly for filling the declaration form was the main obstacle to patients. The expected improvements are simplification and time savings, better training and information for GPs and patients via national awareness campaigns on medication. Conclusion. The JDPP is welcomed by GPs surveyed although many improvements are to be considered. It would be needed to make a similar experience with patients before testing JDPP locally. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-8153 |
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