Evolution clinique et radiologique des patients de Bretagne ayant une sclérose en plaque sous fingolimod (Clinical an radiological evolution of patients in Brittany with a multiple sclerosis treated by fingolimod) | ||
Malrain, Cecile - (2016-04-01) / Universite de Rennes 1 - Evolution clinique et radiologique des patients de Bretagne ayant une sclérose en plaque sous fingolimod Langue : Anglais Directeur de thèse: Edan, Gilles Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : sclérose en plaque, fingolimod, Sclérose en plaques récurrente-rémittente, Médicaments--Efficacité, Études cliniques Résumé : Introduction : Le fingolimod est un traitement de fond des formes très actives de sclérose en plaque rémittente-récurrente (SEP RR) commercialisé en France depuis 2011. Le but de notre étude est de voir l’évolution clinique et radiologique des patients de Bretagne ayant une SEP RR sous fingolimod afin d’avoir un reflet de son efficacité et de sa sécurité d’emploi en pratique courante. Matériel et méthodes. Nous avons inclus tous les patients de Bretagne de la base EDMUS ayant une SEP RR ayant reçu du fingolimod jusqu’au 31.12.2013. Le recueil de données s’est arrêté au 31.12.2014. L’ensemble des dossiers ont été relus afin de collecter les poussées, les EDSS, les IRM, les effets indésirables et les motifs d’arrêt sous fingolimod. Résultats : Nous avons inclus 219 patients. Sous fingolimod, le TAP a diminué de façon significative de 72% de 1 à 0.28, IC95%: [0.22-0.36]. Sous fingolimod, il y avait une augmentation significative à 69.41% du taux de patients ne présentant pas de poussée (p<0.0001). Le délai moyen de survenue de la 1ère poussée était de 0.65 +/- 0.63 mois. Nous n’avons pas constaté de différence significative sur les EDSS de suivi comparés à l’EDSS à l’instauration du traitement. Parmi les patients 84.37% ne présentaient pas de progression du handicap à 2 ans. 60.87% patients n’avaient pas d’activité IRM à six mois, 71.23% à un an, et 81.48% à deux ans. Il y a une diminution significative du taux de patients avec des prises de contraste à M12 (p=0.03) et à M24 (p=0.01), comparé à l’instauration du traitement. 60.9% des patients n’ont pas d’activité IRM ni poussée à M6, 71.2% à M12 et 81.5% à M24. Le fingolimod a été arrêté chez 30.14% des patients : 6.8% ont cessé pour inefficacité, 14.5% pour mauvaise tolérance clinique, 4.7% pour intolérance biologique (lymphopénie ou trouble du bilan hépatique), 5% pour désir de grossesse. Des effets indésirables ont été rapportés chez 48% des patients : 13.7% ont présenté des évènements infectieux, 3.2% ont présenté des évènements cardiaques. Pour les patients précédemment traités par natalizumab, il y a une augmentation significative du TAP sous fingolimod (0.38) comparé au TAP sous natalizumab (0.2) IC 95% [0.3 ; 0.94]. Il n’y a pas de différence significative sur l’EDSS de suivi. Il n’y a pas de différence significative sur le TAP après l’arrêt du natalizumab pour les patients ayant une durée de wash out inférieure à 3 mois et ceux ayant une durée de wash out supérieure à 3 mois. Les patients ayant arrêtés le fingolimod pour inefficacité avaient des caractéristiques initiales similaires aux autres patients avant la mise sous fingolimod. Il y a une augmentation significative du TAP de 0.4 à 1.26 IC95% [0.05-0.64], après l’arrêt du fingolimod chez les patientes l’ayant arrêté pour désir de grossesse. Conclusion : Notre étude ainsi que les autres études suite à la mise sur le marché du fingolimod confirment son efficacité et sa sécurité d’emploi. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-7929 |
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