État des lieux des pratiques de prescription d’antalgiques de palier 3 chez le sujet âgé devant une douleur aiguë post-traumatique ostéo-articulaire en médecine générale
(Review of level 3 analgesics prescription practices in elderly patients with acute post-traumatic osteoarticular pain in General Medicine )

Viviani , Lucile - (2025-04-01) / Universite de Rennes - État des lieux des pratiques de prescription d’antalgiques de palier 3 chez le sujet âgé devant une douleur aiguë post-traumatique ostéo-articulaire en médecine générale

Langue : Français
Directeur de thèse:  Dubois, Fanch
Thématique : Médecine et santé
Accès à la ressource : https://ged.univ-rennes1.fr/nuxeo/site/esupversion...

Mots-clés : Douleur aiguë, sujet âgé , analgésiques morphiniques , revue des pratiques de prescription des médicaments , médecine générale , Bretagne, Douleur, Analgésiques opioïdes, Pratique médicale, Prescription médicamenteuse, Médecins généralistes

Résumé : INTRODUCTION : Il n’existe pas de recommandations spécifiques du traitement de la douleur aiguë intense chez les patients âgés. Les bonnes pratiques gériatriques autorisent l’usage de tous les antalgiques avec la stratégie du « start low and go slow ». L’objectif principal de cette étude est de faire un état des lieux des pratiques de prescription de paliers 3 chez le sujet âgé devant une douleur aiguë post-traumatique ostéo-articulaire en médecine générale. MÉTHODES : Il s’agit d’une étude quantitative transversale descriptive. Un questionnaire a été envoyé aux médecins généralistes installés d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et des Côtes d’Armor par le biais des conseils de l’ordre. Nous avons retenu 109 questionnaires. RÉSULTATS : La molécule choisie préférentiellement en primo-prescription est le sulfate de morphine, pour 68,8 % des médecins. La quasi-totalité d’entre eux co-prescrivent une ou plusieurs molécule(s) ; le paracétamol pour plus de 85 %, et des laxatifs pour plus de la moitié. Le délai de réévaluation des prescriptions est majoritairement inférieur à 7 jours. Plus de la moitié des médecins ne connaissent pas l’existence des posologies réduites d’Actiskenan. Il existe une association significative (p < 0,05) entre la connaissance de ces posologies d’Actiskenan et son choix en première intention. Plus d’un tiers des médecins pourraient prescrire du fentanyl devant une douleur aiguë. CONCLUSION : Le choix préférentiel du sulfate de morphine s’accorde avec la possibilité de prescription de posologies réduites adaptées à la personne âgée. Ces posologies d’Actiskenan à 2,5 mg et 1 mg sont encore peu connues en médecine générale. Les pratiques de prescription sont similaires quelle que soit la molécule choisie initialement, en termes de durée de réévaluation et de co-prescription d’autres molécules. 

Résumé (anglais) : INTRODUCTION : There are no specific recommendations for managing severe acute pain in elderly patients. Geriatric good practices authorize the use of all analgesics following the « start low and go slow » strategy. The primary objective of this study is to review the current practice for prescribing level 3 painkillers in elderly patients experiencing acute post-traumatic osteoarticular pain in general medicine. METHODS : This is a quantitative, descriptive, cross-sectional study. A questionnaire was sent to general practitioners working in Ille-et-Vilaine, Morbihan and Côtes d’Armor departments, through the medical councils. 109 questionnaires were included in the analysis. RESULTS : Morphine sulfate is the molecule of choice for primary prescriptions, for 68,8 % of general practitioners. Almost all of them co-prescribe one or more additional molecule(s) ; paracetamol for more than 85%, and laxatives for more than half. The time-taken to re-evaluate prescriptions is mostly less than 7 days. More than half of the practicians are unaware of the existence of reduced dosages of Actiskenan. There is a significant association (p < 0,05) between knowledge of these Actiskenan dosages and its selection as first-line treatment. More than one-third of practicians might prescribe fentanyl for acute pain. CONCLUSION : The preferential choice of morphine sulfate is in line with the possibility of prescribing reduced dosages adapted to elderly patients. Actiskenan dosages at 2,5 mg and 1 mg remain relatively unknown in general medicine. Prescribing practices are similar whatever the molecule chosen initially, in terms of re-evaluation timelines and co-prescriptions of other medications.

Identifiant : rennes1-ori-wf-1-20807
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