Enquête de pratique auprès des médecins généralistes bretons concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus après 65 ans (Practice survey among Breton general practitioners regarding cervical cancer screening after 65 years) | ||
Gautier, Aurélie - (2023-11-21) / Universite de Rennes - Enquête de pratique auprès des médecins généralistes bretons concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus après 65 ans Langue : Français Directeur de thèse: Brousse, Susie Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Dépistage, cancer du col de l'utérus, après 65 ans, médecins généralistes, Médecine générale, Col de l'utérus Résumé : Contexte : en France, le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus (CCU) concerne les femmes de 25 à 65 ans mais près d’un quart des CCU sont dépistés après 65 ans et souvent à des stades tardifs. L’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 12,5 ans en moyenne. Le médecin généraliste est un acteur majeur dans le dépistage de ce cancer. Objectif : évaluer les pratiques des médecins généralistes bretons concernant le dépistage du CCU après 65 ans. Méthodologie : Étude quantitative par auto-questionnaire à destination des médecins généralistes bretons. Résultats : 106 réponses ont été analysées. L’enquête de pratique réalisée montre que la majorité des médecins généralistes ne poursuivent pas le dépistage de manière systématique chez les patientes sans antécédents de lésions cervicales, et seulement un tiers le réalise en fonction des facteurs de risque et de la demande des patientes. La formation, la pratique fréquente d’examen gynécologique et l’exercice en groupe sont des facteurs augmentant significativement le fait de poursuivre le dépistage au cas par cas. Chez les patientes traitées pour une lésion cervicale, la majorité des médecins généralistes demandent l’avis du gynécologue concernant les modalités de suivi et dépistage. Discussion : Il n’y a pas de recommandation concernant le dépistage systématique du CCU après 65 ans. Il semble donc essentiel de réaliser un dépistage individuel adapté à chaque patiente selon leurs facteurs de risques et antécédents et de leur volonté ou non de poursuivre le dépistage du CCU après explications éclairées sur les avantages et inconvénients de ce dépistage. Résumé (anglais) : Context: in France, organized screening for cervical cancer concerns women aged 25 to 65, but almost a quarter of cervical cancers are screened after age 65 and often at late stages. Disability-free life expectancy at age 65 is 12.5 years on average. The general practitioner is a major player in the detection of this cancer. Objective: to evaluate the practices of Breton general practitioners regarding cervical cancer screening after 65 years. Methodology: Quantitative study by self-questionnaire for Breton general practitioners. Results: 106 responses were analyzed. The practice survey carried out shows that the majority of general practitioners do not continue screening systematically in patients without a history of cervical lesions, and only a third carries it out depending on risk factors and patient demand. Training, frequent gynecological examination practice and group exercise are factors that significantly increase the likelihood of continuing screening on a case-by-case basis. In patients treated for a cervical lesion, the majority of general practitioners seek the opinion of the gynecologist regarding the monitoring and screening methods. Discussion: There is no recommendation regarding systematic screening for cervical cancer after age 65. It therefore seems essential to carry out individual screening adapted to each patient according to their risk factors and history and their willingness or not to continue screening for cervical cancer after informed explanations of the advantages and disadvantages of this screening. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-18809 |
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