Risque aspergillaire d'origine environnementale en période pandémie COVID-19 (Environmental aspergillosis risk during the COVID-19 pandemic) | ||
Harel, Florian - (2022-10-24) / Universite de Rennes 1 - Risque aspergillaire d'origine environnementale en période pandémie COVID-19 Langue : Français Directeur de thèse: Gangneux, Jean-Pierre; Guegan, Hélène Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Infection fongique invasive, Aspergillus, COVID-19, Aspergillose pulmonaire liée à la COVID-19 (CAPA), risque fongique environnemental, Aspergillose pulmonaire, SARS-CoV-2 (virus), Covid-19, infections fongiques invasives Résumé : Contexte : Au cours de la pandémie COVID-19, plusieurs co-infections graves ont été observées chez les patients les plus sévères, parmi lesquelles l’aspergillose invasive. Le nombre non négligeable de diagnostics d’infection fongique invasive lors de la première vague, alors que des travaux de démolition/construction importants ont été réalisés au CHU de Rennes nous ont amené à analyser le risque aspergillaire environnemental chez les patients de réanimation. Méthode : Nous avons étudié rétrospectivement le risque aspergillaire chez les patients COVID-19 en réanimation sur la période de mars 2020 à mai 2022, en analysant le taux de positivité des prélèvements respiratoires envoyés au laboratoire de Parasitologie-Mycologie et en comparant deux périodes : une première période au cours de laquelle les chambres de réanimation étaient mises en pression négative, et une seconde période en isopression. Nous avons également analysé la cinétique d’apparition des infections aspergillaires. Résultats :Nos résultats ont montré qu’en dépit d’une modification des pressions, l’évolution du nombre de cas d’aspergillose invasive est restée ascendante. Plusieurs éléments ont pu contribuer à l’absence de diminution du nombre de cas: l’augmentation sensible du nombre de cas de COVID-19 en seconde vague, la poursuite des travaux à proximité de la réanimation, la sélection des patients ayant bénéficié d’un dépistage mycologique, et la probable acquisition d’Aspergillus avant l’entrée en réanimation, c’est -à-dire dans un contexte environnemental non maitrisé. Conclusion : La maitrise du risque environnemental lié à Aspergillus n’est plus débattue, mais peut se révéler insuffisante pour infléchir une dynamique épidémique en particulier en période de pandémie COVID-19. Ces résultats posent la question de l’intérêt d’évaluer des stratégies combinées de prévention environnementale associée à une chimioprophylaxie antifongique. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-17427 |
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