Predictors of survival in the early phase of Semantic Dementia (Facteurs prédictifs de survie dans la démence sémantique à la phase initiale de la maladie) | ||
Lucas, William - (2022-04-29) / Universite de Rennes 1 Predictors of survival in the early phase of Semantic Dementia Langue : Anglais Directeur de thèse: Belliard , Serge Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Démence sémantique, Facteurs pronostiques, cause de décès, Institutionnalisation, Démence sémantique, Pronostic (médecine), Décès--Causes , Survie (médecine) Résumé : Introduction : La démence sémantique (DS) est le syndrome appartenant au spectre des dégénérescences lobaire fronto-temporale ayant démontré la durée moyenne de survie la plus prolongée. Néanmoins, les facteurs prognostiques de survie dans la DS demeurent à l’heure actuelle inconnu. Cette étude rétrospective a pour objectif de mettre en évidence des facteurs pronostiques de survie utilisable en pratique clinique quotidienne, en étudiant à la fois la survie sans dépendance (temps entre le diagnostic et l’admission en institution ou le décès) et la survie absolue (temps entre le diagnostic et le décès) à la phase précoce de la DS. Méthodes : Nous avons réalisé une description épidémiologique d’une cohorte de 90 patients suivi au CMRR du CHU de Rennes sur une période de 26 ans. A l’aide de modèles à risque proportionnels de Cox nous avons démontré les associations statistiques entre des facteur cliniques, neuropsychologiques, radiologiques et la survie, à la fois sans dépendance et absolue sur un sous-groupe de 42 patients. Les causes de décès ont été renseignées, chaque fois que cela était possible. En parallèle des analyses de survie, nous avons comparer les données cliniques des patients avec un profil positif de biomarqueurs Alzheimer dans le liquide cérébrospinal et ceux avec un profil négatif à la recherche d’indicateur clinique pouvant aider à suspecter une maladie d’Alzheimer histopathologique. Résultats : La durée moyenne de survie sans dépendance était de 6,00 ans (± 3,8) et la durée moyenne de survie absolue de 7.6 ans (± 4,0 ). L'âge moyen à l'institutionnalisation était de 69,09 ans (±7,21), et l'âge moyen au décès était de 72,28 ans (±7,48). La plupart des patients sont décédés des conséquences directes de leur pathologie neurodégénérative. Un score de trouble comportementaux plus élevé au diagnostic était associé à une survie indépendante plus courte (HR = 2,28, p = 0,007) et à une survie absolue plus courte (HR = 4,22, p = 0,006). Un âge plus élevé au moment du diagnostic était associé à une survie indépendante plus courte (HR = 1,08, p = 0,0179) et à une survie absolue plus courte (HR = 1,32, p = 0,0002) alors qu'un score d’atrophie du lobe temporal antérieur gauche plus élevé au diagnostic était associé à un meilleur pronostic de survie absolue (HR=0,19, p=0,0015) et un risque plus faible d'être institutionnalisé ou décédé à 5 ans (HR=0,51, p=0,0385). Un déficit sémantique en modalité verbale plus faible était associé à une survie absolue plus longue (HR=0,91, p=0,0004), de même que le sexe féminin (HR=0,15, p=0,0057). Les patients avec un profil de biomarqueurs Alzheimer positif dans le LCS étaient plus susceptibles de présenter un trouble visuoperceptif. Conclusion : Nos résultats mettent en évidence des facteurs pronostiques de survie sans dépendance et de survie absolue pertinents pour la pratique clinique, pouvant apporter apporter une aide aux cliniciens, dans l’évaluation du pronostic de cette pathologie rare. Résumé (anglais) : Backgrounds : Semantic dementia (SD) is the syndrome of the Frontotemporal lobar degeneration spectrum that has shown to display the longest mean survival. However, predictors influencing survival in SD patients yet remain elusive. This study aims to identify relevant prognostic factors in everyday clinical practice that might help foresee independent survival (time from diagnosis to care home admission or death) and absolute survival in SD patients at the early course of the disease. Methods : We conducted an epidemiological description in a series of 90 patients assessed in the Memory Centre of the University Hospital of Rennes over a 26-year period. Using Cox proportional hazards models we identified the association between clinical, neuropsychological, and radiological features (assessed in the very first years following diagnosis announcement) and survival. This was judged as both independent survival (time from diagnosis to care home admission or death) and absolute survival (time from diagnosis to death) for a subgroup of 42 patients. Whenever possible we reported the cause of death among deceased patients. As a supplementary analysis, we compared patients with a negative cerebrospinal fluid (CSF) Alzheimer Disease (AD) biomarkers profile and those with a positive profile in search for clinical features which might help suspect an underlying AD pathology. Results : The mean independent survival time was 6.00 years (± 3.8), and the mean absolute survival time 7.6 years (± 4.0). The mean age at institutionalization was 69,09 years (±7,21), and the mean age at death was 72,28 years (±7.48). Most patients died from a direct consequence of their neurological condition. A higher behavioural disorder score at baseline was associated with a shorter independent survival (HR=2.28, p=0.007) and a shorter absolute survival (HR=4.22, p= 0.006). A greater age at diagnosis was associated with a shorter independent survival (HR=1.08, p=0.0179) and a shorter absolute survival (HR= 1.32, p=0.0002) whereas a greater left ATL score at baseline had a better prognosis for absolute survival (HR=0.19, p=0.0015) and a lower risk of being institutionalized or dead at 5 years (HR=0.51, p=0.0385). A lower verbal semantic deficit was only associated with a longer absolute survival (HR=0.91, p=0.0004), so was the female gender (HR=0.15, p=0.0057). Patients with a positive CSF AD biomarker profile were likely to present visuoperceptive impairment. Conclusion : Our findings provide clinical relevant predictors for independent survival and absolute survival in Semantic Dementia patients. We think these results might assist clinicians for individualised prognostication in this rare disease. These predictors should be confirmed by future prospective studies which might be difficult to conduct due to the rarity of this syndrome. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-16479 |
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