Dépistages organisés des cancers du côlon-rectum, du sein et du col de l’utérus en Bretagne : les patients sont-ils mieux dépistés si leur médecin traitant l’est aussi ? (Influence of the general practitioner in the organized screening of colorectal, breast and cervical cancers in Brittany : are the patients better screened if their GP is screened too ?) | ||
Mével, Pierre-Emmanuel - (2022-03-17) / Universite de Rennes 1 - Dépistages organisés des cancers du côlon-rectum, du sein et du col de l’utérus en Bretagne : les patients sont-ils mieux dépistés si leur médecin traitant l’est aussi ? Langue : Français Directeur de thèse: Moitier, Jean-Philippe Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Cancer, Dépistage organisé, Santé des médecins, Influence du médecin généraliste, Cancer , Médecins généralistes, Relations médecin-patient, Altitude--Influence Résumé : Introduction - En France il existe un dépistage organisé (DO) pour le cancer du côlon-rectum (CCR), du sein (CS) et du col de l’utérus (CCU). Le médecin généraliste (MG) est un élément clé de cette action de santé publique. Objectifs – L’objectif principal était d’évaluer le dépistage d’une patientèle médecin traitant en fonction du propre dépistage de son MG. Matériel et Méthodes – Etude quantitative rétrospective transversale. Recensement des MG d’une région française actifs en 2020 (Fichier national des professionnels de santé), percevant la ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique) et ayant au moins cinq patients concernés pour l’un des dépistages. Correspondance avec la base de données du régime général de l'assurance maladie pour savoir si chaque MG avait réalisé son dépistage entre le 01/04/2019 et le 10/05/2021. Mise en relation avec les données de la ROSP pour connaître les taux de dépistage de chaque patientèle en 2019-2020 pour CCR et CS et sur la période 2018-2020 pour le CCU. Les taux de dépistage des patientèles des MG dépistés et non dépistés étaient comparés par un test de student. Résultats – 2163 MG étaient concernés par au moins un DO. Leurs taux de dépistage étaient de 30.7% (CCR) ; 60.1% (CS) et 32% (CCU). Pour chaque cancer, comparé à un médecin non dépisté, un MG dépisté avait des patients mieux dépistés, non seulement pour ce cancer, (CCR (34.4% vs 30.3% ; p < 0.0001), CS (65.9% vs 61.6% ; p < 0.0001) ; CCU (61.9% vs 59.8% ; p = 0.0014)) mais aussi pour les deux autres. Ses patients étaient aussi mieux dépistés que ceux des MG hommes de moins de 50 ans, non concernés par le DO. Conclusion – Si un médecin est dépisté pour l’un des 3 cancers alors ses patients sont mieux dépistés pour les 3 DO. Afin d’augmenter l’efficience des programmes nationaux de DO il serait important de sensibiliser davantage les MG, non seulement pour leur santé mais aussi pour toucher à travers eux une plus grande partie de la population. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-16353 |
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