Gestion de l’intubation difficile : analyse des pratiques d’un centre hospitalier universitaire français (Difficult airway management : an evaluation study from a french university hospital ) | ||
Gauchery, Jean - (2021-11-15) / Universite de Rennes 1 - Gestion de l’intubation difficile : analyse des pratiques d’un centre hospitalier universitaire français Langue : Français Directeur de thèse: Carre, Philippe Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Gestion des voies aériennes, Intubation difficile, Vidéolaryngoscope, étude de pratiques, Intubation endotrachéale, Vidéolaryngostroboscopie , Complications (médecine), Soins médicaux--Évaluation Résumé : L’intubation difficile est une situation fréquemment rencontrée et redoutée par les anesthésistes-réanimateurs en raison du risque de complications graves auquel elle expose les patients concernés. Cette thèse décrit une étude rétrospective qui visait à explorer les pratiques de prise en charge de l’intubation difficile et les conditions de recours aux vidéolaryngoscopes au sein du département d’anesthésie du CHU de Rennes, ainsi que le respect des recommandations émises sur ce sujet par la Société Française d’Anesthésie-Réanimation. 110 patients ont été inclus par déclaration à l’initiative des anesthésistes responsables de leur prise en charge, dont 90 ont été retenus pour l’analyse définitive. Au sein de cet effectif, l’intubation difficile était considérée comme anticipable dans 53.3% des cas. L’utilisation du mandrin béquillé et des vidéolaryngoscopes était largement répandue comparativement aux autres matériels disponibles. En cas d’intubation difficile anticipable, le recours au vidéolaryngoscopes dès la première tentative d’intubation ne concernait que 33.3% des patients mais permettait une réduction significative de la durée de la procédure ainsi que du nombre de tentatives nécessaires. L’incidence de désaturations n’était cependant pas significativement réduite par l’utilisation en première intention des vidéolaryngoscopes. Dans le contexte d’une intubation difficile non anticipable, l’utilisation précoce (en deuxième intention) des vidéolaryngoscopes était elle aussi peu pratiquée, mais associée à une réduction du nombre de tentatives d’intubation. Cette étude met en évidence une adhésion aux recommandations de la SFAR relativement faible dans notre centre ; ceci alors même qu’elle va dans le sens de ces recommandations en suggérant un bénéfice à l’utilisation précoce des vidéolaryngoscopes, notamment en cas d’intubation difficile prévue. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-15819 |
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