Long-term survival and functional status of cancer patients admitted to the intesnsive care unit at the General Hospital of Lorient : a retrospective analysis (Survie et statut fonctionnel à long terme des patients cancéreux admis en réanimation au Centre Hospitalier de Lorient : une analyse rétrospective) | ||
François, Simon - (2020-09-21) / Universite de Rennes 1 Long-term survival and functional status of cancer patients admitted to the intesnsive care unit at the General Hospital of Lorient : a retrospective analysis Langue : Anglais Directeur de thèse: Caubel, Antoine Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : cancer, réanimation, unité de surveillance continue, mortalité, performance status, pronostic à long terme, Soins intensifs en cancérologie, Cancer, Mortalité Résumé : Introduction : Un nombre croissant de patients cancéreux nécessitent des soins critiques. Les données sur leur pronostic à long-terme sont encore limitées. Nos objectifs étaient d’évaluer à 1 an la mortalité et le performance status (ECOG PS) des patients cancéreux admis dans une réanimation polyvalente ayant une unité de surveillance continue (USC). Matériels et méthodes : Etude monocentrique rétrospective de tous les adultes avec un antécédent de cancer admis en réanimation ou unité de surveillance continue au Centre Hospitalier de Lorient entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017. Résultats : 108 patients avec un cancer ont été admis en réanimation (age médian 69 ans ; 73,6 % hommes ; SAPS II médian 55). Le score ECOG PS avant l’admission était bon (0-1) chez 57,4% des patients. La survie en réanimation et à 1 an étaient 65,7% et 41,7%. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de mortalité à 1 an en réanimation étaient un SAPS II élevé (OR 1,08 [95% CI 1,04-1,12]), un ECOG PS à 3-4 (OR 20,67 [95% CI 2,3-628,44]), une admission pour motif médical (OR 6,10; [95% CI 1,63-27,71]) et une admission pour une raison liée au cancer (OR 5,31 [95% CI 1,28-25,63]). Environ un survivant sur deux (48,9%) présentait un bon ECOG PS (0-1) 1 an après l’admission en réanimation. 96 patients avec un cancer ont été admis en USC (age médian 67 ans ; 57,3% hommes ; SAPS II médian 25) avec un bon ECOG PS (0-1) chez 56% des patients. La survie à la sortie d’USC et à 1 an étaient 96,9% et 75%. Après ajustement, un SAPS II élevé était le seul facteur de risque indépendant de mortalité à 1 an en USC (OR 1,07 [95% CI 1,01-1,14]). L’ECOG PS à 1 ans était 0-1 chez 44,4% des survivants en USC. Conclusion : La survie à long-terme des patients cancéreux après la sortie de réanimation est acceptable et même considérable après un séjour en unité de surveillance continue. Cette étude pourrait aider les réanimateurs et les oncologues à mieux sélectionner les patients cancéreux susceptibles de bénéficier d’une admission en réanimation ou USC. Résumé (anglais) : Background : A growing number of patients with cancer require intensive care treatment with still limited data about their long-term outcomes. Our purpose was to assess 1-year mortality and functional status (ECOG PS) among cancer patients with malignancies admitted to a polyvalent intermediate care unit (ICU) with specific beds of intermediate care unit (ImCU). Materials and methods : Retrospective monocentric study of all adults registered with cancer and admitted to the ICU or ImCU at the District Hospital of Lorient between 1 January 2017 and 31 December 2017. Results : 108 patients with a malignancy were admitted to ICU (median age 69 years; 73,6% men; median SAPS II 55). Pre-ICU ECOG PS was good (0-1) for 57,4% of patients. ICU survival and 1-year survival were 65,7% and 41,7%. In multivariate analysis, best predictors of 1-year mortality in ICU were a higher SAPS II (OR 1,08 [95% CI 1,04-1,12]), a poor ECOG PS at 3-4 (OR 20,67 [95% CI 2,3-628,44]), medical admissions (OR 6,10; [95% CI 1,63-27,71]) and admissions for cancer-related reasons (OR 5,31 [95% CI 1,28-25,63]). About one in two survivors (48,9%) showed a good ECOG PS (0-1) 1 year after ICU admission. 96 patients registered with cancer were admitted to ImCU (median age 67 years; 57,3% male, median SAPS II 25), with a good ECOG PS (0-1) in 56% of the patients. Survival rates at ICU discharge and at 1 year were 96,9% and 75%. After adjustment, a greater SAPS II was the only independent risk factor of 1-year mortality in ImCU (OR 1,07 [95% CI 1,01-1,14]). One-year ECOG PS was 0-1 for 44,4% of ImCU survivors. Conclusion : Long-term survival of cancer patients after ICU discharge is acceptable and even substantial after ImCU discharge. This study may help intensivists and oncologists in better selecting cancer patients who are more likely to benefit from ICU/ImCU admission. Identifiant : rennes1-ori-wf-1-13987 |
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