Vécu et ressenti du deuil de proches de patients en soins palliatifs trois mois après le décès à domicile (Living and experiencing bereavement of caregivers of palliative care patients three months after death at home) | ||
Maigre, Marine - (2019-10-08) / Universite de Rennes 1 - Vécu et ressenti du deuil de proches de patients en soins palliatifs trois mois après le décès à domicile Langue : Français Directeur de thèse: Miniac, Véronique Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Soins Palliatifs, Domicile, Aidants, Deuil, Médecin généraliste, Soins palliatifs, Hospitalisation à domicile, Deuil, Aidants naturels , Médecins généralistes Résumé : Introduction : Le souhait de mourir à domicile est de plus en plus présent en France, même si peu y accèdent. Malgré leur rôle indispensable, les proches de ces patients qui décèdent à domicile, sont souvent oubliés, et notamment durant cette phase de deuil. Ce travail vise à étudier le vécu et ressenti du deuil des proches de patients en soins palliatifs trois mois après le décès à domicile, et à identifier la place du médecin généraliste dans l’accompagnement et la prise en charge de ces personnes endeuillées. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès des proches de patients en soins palliatifs dont les fins de vie ont été prises en charge à domicile par l’HAD. Résultats et Discussion : 20 entretiens ont été menés entre décembre 2018 et avril 2019. Ils confirment l’intuition initiale que le vécu du deuil après un décès à domicile est une épreuve difficile. Les endeuillés vivent dans l’ambivalence entre la présence et la perte du défunt. Une prise de conscience de la réalité de cette perte les mène à un désinvestissement progressif du défunt. Le décès au domicile suppose que le lieu reste l’attache prépondérante permettant un travail de deuil, étant le lieu de référence et d’identification familiale. Les interactions sociales, notamment familiales, constituent une aide précieuse au travail du deuil. Secondairement, on constate que les proches des patients décédés ne cherchent pas d’aide auprès de leur médecin généraliste . Conclusion : Il est important de connaître et de savoir différencier un deuil adapté au décès à un deuil plus compliqué, sachant que ce vécu et ce ressenti du deuil restent subjectifs. Pour améliorer la prise en charge psychologique des endeuillés après un décès de leur proche à domicile, le médecin généraliste pourrait être replacé comme véritable acteur au cœur du système de soin. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-12809 |
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