Dosage des catécholamines et des dérivés méthoxylés urinaires par LC-MS/MS : un régime alimentaire strict est-il indispensable au diagnostic du phéochromocytome ? (Determination of urinary catecholamines and methoxylated derivatives by LC-MS/MS : is a strict diet necessary to diagnose pheochromocytoma ?) | ||
Violin, Alizée - (2019-07-01) / Universite de Rennes 1 - Dosage des catécholamines et des dérivés méthoxylés urinaires par LC-MS/MS : un régime alimentaire strict est-il indispensable au diagnostic du phéochromocytome ? Langue : Français Directeur de thèse: Bach, Kalyane Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : endocrinologie, phéochromocytome, LC-MS/MS, validation de méthode, interférences, régime alimentaire, métanéphrines, catécholamines, Phéochromocytome, Endocrinologie , Catécholamines, Spectroscopie de masse, Régimes alimentaires Résumé : Le phéochromocytome est une maladie rare mais dont la survenue peut s’avérer fatale chez le patient. Il convient alors de bien diagnostiquer cette pathologie afin d’assurer la meilleure prise en charge possible. Le dosage des catécholamines et surtout des dérivés méthoxylés urinaires est une analyse, dans ce contexte, qui peut s’avérer cruciale. De nos jours, la spectrométrie de masse est en plein essor. Cela est dû aux innombrables possibilités qu’elle a à offrir, de plus en plus précise et de plus en plus fiable, révolutionnant les pratiques des laboratoires. L’objectif de ce travail de thèse est de présenter la mise au point d’une méthode de dosage simultané des catécholamines et des dérivés méthoxylés urinaires par LC-MS/MS. Nos résultats montrent que cette méthode répond bien à toutes les attentes du SH GTA 04, document officiel du COFRAC. De plus, une comparaison de méthodes menée avec l’aide du laboratoire Biomnis, servant de méthode de référence, a permis de prouver la bonne corrélation existant entre notre méthode et la leur. Bien que des biais existent pour certains composés, ceux-ci sont sans impact sur l’interprétation clinique. Une étude sur l’influence du pH urinaire montre qu’un pH situé entre 1 et 5 serait suffisant pour éviter une dégradation ou une surestimation significative des analytes dans le milieu urinaire. Dans un second temps, et toujours afin de permettre un rendu des résultats plus rapide, l’analyse des interférences alimentaires sur cette technique de dosage a été réalisée. Cela a pour but de déterminer s’il est nécessaire pour les patients de continuer à suivre un régime alimentaire restrictif en vue de leur recueil urinaire, comme l’affirment les recommandations actuelles. La conclusion à laquelle nous sommes parvenus est que les interférences alimentaires observées sont négligeables d’un point de vue clinique. Ceci conduit à dire que respecter un régime alimentaire excluant tout aliment contenant des catécholamines avant le recueil urinaire n’est pas indispensable. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-12547 |
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