Cancers cutanés de la tête et du cou : avis thérapeutiques des réunions de concertation pluridisciplinaires françaises, analyse de cas simulés (Cutaneous Cancers of the Head and Neck: management of French multidisciplinary team meetings, analysis of simulated cases) | ||
Gallard, Cécile - (2018-06-27) / Universite de Rennes 1 - Cancers cutanés de la tête et du cou : avis thérapeutiques des réunions de concertation pluridisciplinaires françaises, analyse de cas simulés Langue : Français Directeur de thèse: Dinulescu, Monica Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : réunion de concertation pluridisciplinaire, cancers cutanés, tête et cou , Peau--Cancer , Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé, Réunions de concertation pluridisciplinaire, Tête, Cou Résumé : Introduction : La discussion des nouveaux cas de cancer au sein d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) est l’une des principales missions du Plan Cancer, dans le but d’obtenir une homogénéisation des attitudes thérapeutiques. L’objectif de notre étude était d’évaluer la diversité, ou l’homogénéité des recommandations des RCP dans la prise en charge des cancers cutanés en France, et d’en analyser les déterminants. Méthodes : Nous avons sollicité un panel de RCP de d’onco-dermatologie et d’ORL et recueilli leurs recommandations pour 3 cas cliniques (un carcinome épidermoïde chez un patient transplanté rénal, un carcinome basocellulaire localement avancé, et un mélanome de Dubreuilh in situ). Les réponses ont été analysées de façon globale, puis selon 2 sous-groupes définis par la présence ou non d’un dermatologue au sein de la RCP. L’impact de la composition de la RCP (selon la présence d’un dermatologue, d’un plasticien, d’un oncologue et d’un ORL) a été évalué pour les principales propositions thérapeutiques. Résultats : Les avis des 45 RCP ayant répondu à l’enquête étaient contrastés pour les trois cas, sur des éléments importants tels que l’indication de la reprise chirurgicale pour le cas n°1, la réalisation d’un traitement alternatif à la chirurgie pour le cas n°2 ou les modalités de surveillance pour le cas n°3. Certaines propositions étaient associées à la présence d’un dermatologue au sein de la RCP, telles que la discussion de l’adaptation du traitement immunosuppresseur et le détail des marges chirurgicales à réaliser pour le cas n°1, ou la surveillance simple et le détail des modalités de surveillance dans le cas n°3. Conclusion : Au-delà de la multidisciplinarité, c’est l’équilibre entre les différentes spécialités qui permet certainement une meilleure homogénéité. La présence d’un dermatologue semble avoir un fort impact de par son approche plus globale et son expertise médico-chirurgicale. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-11081 |
Exporter au format XML |