Place de la trapézectomie avec ligamentoplatie-suspension dans le traitement chirurgical de la rhizarthrose chez l'homme : à propos de 20 cas (Place of the trapeziectomy with ligament reconstruction and suspensioplasty in the surgical treatment of rhizarthrosis in men : about 20 cases) | ||
Bebing, Margaux - (2018-06-15) / Universite de Rennes 1 - Place de la trapézectomie avec ligamentoplatie-suspension dans le traitement chirurgical de la rhizarthrose chez l'homme : à propos de 20 cas Langue : Français Directeur de thèse: Dreano, Thierry Thématique : Médecine et santé | ||
Mots-clés : Rhizarthrose, trapézectomie, ligamentoplastie, suspensioplastie, Kleinman, hommes, Rhizarthrose, Trapèze (os), Ligaments, Chirurgie orthopédique--Technique Résumé : Introduction.La rhizarthrose est une pathologie fréquente touchant essentiellement la femme en période post-ménopausique. Les traitements chirurgicaux sont nombreux. Nous traitons de la trapézectomie avec ligamentoplastie-suspension selon la technique dérivée de Kleinman chez l’homme où la forte demande fonctionnelle doit être prise en compte. L’analyse clinique et radiographique a été menée afin d’établir le retentissement fonctionnel comparatif au côté sain et à un groupe de femmes. Matériel et méthodes.Il s’agit d’une étude unicentrique, rétrospective, comparative entre un groupe de 20 hommes et de 20 femmes avec un âge moyen de 61,4 ans et un recul moyen de 4 ans. L’évaluation clinique répertoriait la douleur, la force, les mobilités, l’indice de Kapandji et le QuickDASH. Les critères radiographiques étaient la hauteur trapézienne (HT), l’index trapézien (IT), l’ascension et la subluxation du premier métacarpien (M1), en pré-opératoire, post-opératoire à 6 semaines et à la revue. Resultats.95% des hommes étaient asymptomatiques. Les mobilités du pouce étaient améliorées par rapport au côté sain sans hyperextension de la MP retrouvée. La force de grip était restaurée (31,3kg), celle de pinch améliorée de 94,4% (6,6 contre 7,3 kg du côté sain). Comparativement aux femmes, le retour aux activités était meilleur chez l’homme (85% contre 75%) et plus rapide (16,4 semaines contre 18,3). Seuls 60% des hommes ont repris au même niveau. Le QuickDASH était significativement meilleur chez les hommes (13,8 contre 27,8) ainsi que la force de grip (31,3 contre 16,7kg) et du pinch (6,6 contre 3,4kg). L’indice de Kapandji était meilleur chez la femme bien que non significatif (8,4 contre 9,2). La HT diminuait de 5 mm, était significativement meilleure chez l’homme en post-opératoire à 6 semaines (9,2 contre 7,1mm) puis redevenait comparable. L’ascension de M1 était de 11 mm pour les 2 groupes mais la subluxation était significativement plus importante chez l’homme (9,1 contre 6,2 mm). Discussion et conclusion. Le recul de M1 et la perte de la HT sont inévitables pour les trapézectomies mais sans retentissement fonctionnel significatif. L’indolence, les mobilités et la force sont rétablis permettant aux travailleurs manuels lourds d’exercer leurs activités même si le retour à l’état antérieur n’est pas toujours retrouvé. Cette discordance radio-clinique retrouvée dans la littérature est en accord avec nos résultats. Il n’a pas été prouvé que la force était meilleure avec une arthrodèse TM (intervention de choix dans cette population mais non dénuée de complications). Les prothèses TM, malgré une récupération plus rapide, ne sont pas recommandées du fait des contraintes auxquelles elles seraient exposées. Cette intervention trouve sa place chez l’homme qui récupère mieux et plus rapidement que la femme. Résumé (anglais) : Identifiant : rennes1-ori-wf-1-11077 |
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